ottobre 19, 2012

La Questione sionista e il Vicino Oriente. – Letteratura monografica: 1. Marquis de La-Tour-du-Pin: “La question juive et la révolution sociale”

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François de la Tour du Pin
François René de la La Tour du Pin, marchese de la Charce, nacque in Arrancy, oggi uno dei meno abitati (49 abitanti) comuni di Francia, in Aisne, nella regione della Piccardia, il 1° aprile 1934 e concluse la sua esistenza a Losanna in Svizzera il 4 dicembre 1924. Il saggio di cui ci stiamo occupando è contenuto in una sua raccolta di scritte e reca la datazione: Arrancy, 16 ottobre 1898. Apre con una citazione di Drumont, che anche in questo modo è riconosciuto come probabilmente la fonte letteraria più importante per la “questione ebraica” in Francia. Il saggio va dalla pagina 330 alla pagine 352 del libro. Non ci sembra contenga riflessioni o una documentazione particolarmente rilevante e ne faremo dei brevi estratti. Tutto il libro con il saggio da noi qui considerato si può liberamente scaricare dalla Biblioteca digitale Gallica. Nel libro si incomincia a trovare la parola “sionismo”, rara o inesistente prima del 1897, ed essa viene collegata con la “questione ebraica”. Per cui questo saggio può stare indifferentemente sia nel nostro piano di ricerca sulla “questione sionista” sia in quello sulla “questione ebraica”.

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La question juive et la revolution sociale (1)
(1898)

Il est des moments pour parler comme il en est pour se taire. Il est des moments où la Providence permet à des événements surprenants de se produire avec tant d’éclat, qu’une clarté soudaine s’en projette sur uno situation grave et mal connue jusque-là. L’observateur obscur, qui en avait conscience mais aurait inutilement tenté de rendre cette conscience communicative, peut alors essayer.

Drumont, qui a eu le mérite de devancer cette heure pour la question juive, écrivait dernièrement : «Les Français d’aujourd’hui ne veulent plus penser, et s’ils fendent l’air avec une telle rapidité sur la bicyclette, on dirait que c’est pour fuir la Pensée qui pourrait les guetter et les saisir au passage.» Mais depuis quelques mois l’étourdissement factice du mouvement qu’on se donne dans le vide est vaincu par plus étourdissant encore: un trouble subit dans la vie de la nation française, tel qu’elle parait en péril, et au même moment, dans la pénombre, une trace de l’effort persévérant d’une autre nation, la nation juive, pour se reconstituer: au premier plan l’affaire Dreyfus; à l’arrière-plan le congrès du Sionisme (2), et le rapprochement fortuit, ou plutôt providentiel, de ces deux faits, rendant...

(1) Arrancy,le 16 octobre1898.

(2) Israélites de tous pays réunis pour la seconde fois à Bâle, afin de rechercher les moyens de reconstituer à Jérusalem un État indépendant sous le nom caractéristique de Sion.

...Il est essentiellement d’apparence cosmopolite, comme on le voit à l’établissement de ses dynasties les plus puissantes en même temps à Paris, à Vienne, à Londres, à Bruxelles et à Francfort; mais en réalité il ne voit dans cette dispersion apparente de foyers familiaux qu’autant d’établissements coloniaux d’une même nation. On dit la colonie juive de chacune de ces villes, ce qui revient à dire qu’il y a une mère patrie, d’où elles reçoivent les directions et à laquelle elles reportent les bénéfices de leur activité. Seulement cette mère patrie n’est pas, comme pour nous autres Occidentaux, un territoire. Les Juifs ont de la patrie une autre conception plus ancienne et plus complète, bien qu’il y manque l’attache au sol; la patrie, c’est lo milieu social où se conserve l’ensemble des traditions nationales; cela, que le lieu en soit un ou multiple, ou plutôt que les lieux en soient agglomérés sur un territoire ou disséminés dans tout l'univers qui doit un jour appartenir aux héritiers de la Promesse...

...Au point de vue familial et social, un mot résume la situation faite au Juif: le ghetto. Ce terme n’a pas historiquement un sens odieux. Il signifie seulement que l’interdiction des rapports familiaux et sociaux entre juifs et chrétiens, prononcée par l’Église, était traduite dans la vie civile par des dispositions protectrices, qui maintenaient l’ordre entre les deux sociétés en les séparant l’une de l’autre par l’habitatton et même par le vêtement...

...L’usure interdite aux chrétiens était son art par excellence, et tout lui fournissait occasion de le pratiquer, nos vertus même quelquefois comme nos vices. Ainsi les croisades lui furent aussi profitables que les grandes guerres de ce siècle-ci l’ont été à ses descendants...

...La Révolution est son oeuvre. Dans les grandes destructions sociales qui marquèrent la fin du siècle et dont les dernières furent l'effondrement du trône et le règne du bourreau, il n’est pas possible de distinguer ce qui fut proprement l’oeuvre du juif, celle du calviniste à la Jean-Jacques Rousseau (1) et celle du franc-maçon, tant ils marchèrent alors déjà la main dans la main, dans un même esprit et sous une bannière unique, celle do la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen...

(1) «Les Israélites, les protestants et les francs-maçons forment l’ossature du parti républicain», comme le reconnaissait naguère le chef du gouvernement qu’ils nous ont impose.

...J’ai aussi le devoir d'indiquer mes sources, — sans parler de ma propre observation en maint pays. Ces sources, dont je n’ai pas fait une seule citation, puisque je ne me proposais pas de prouver, mais simplement de jalonner, sont les ouvrages de fonds suivants:

Les Juifs rois de l’époque, par Toussenel, 1835;
Le Juif et la Judaisation des peuples chrétiens, par le chevalier Cougenot des Mousseaux, 1869;
Les Juifs devant l’Église et l’Histoire, par le P. Constant, des Frères prêcheurs, 1897.

On en trouverait bien d’autres, parmi lesquels l’Entrée des Israléites dans la Société française, par l’abbé Joseph Léman.

Ces sources sont à peu près résumées dans un petit livre populaire qui vient de paraître sous le titre : Juste solution de la question juive, par M. J. Franck (1).

Je ne parle pas de la France juive ni, en général, de la puissante oeuvre littéraire de Drumont, parce qu’elle a un caractère d’actualité plutôt que de recours historique, non plus que del’episode éclatant qui se produit en ce moment, comme un corps à corps dans un duel, au cours de la lutte acharnée dans laquelle la société chrétienne se débat contre la conjuration juive...

(1) On y voudrait voir un chapitre spécial aux entreprises variées des juifs prussiens contre la royauté en France, depuis Anacharsis  Klotz et Deutz jusqu’à Naundorf, dont les dupes sont dans un état d’esprit analogue au dreyfusisme.

...Cette fatalité, je la résume en ces trois points:
a) Les Juifs sont restés une nation;
b) Cette nation est persuadée que l’empire du monde lui appartient;
c) Elle n’a moyen de le réaliser que par la corruption des esprits, qui amène la décomposition sociale...

...Seulement, et pour conclure, il faut pour première condition de notre émancipation revenir au système de nos pères en ces trois autres points;
I. —Ne traiter les juifs que comme des étrangers, et des étrangers dangereux;
II. — Reconnaître et abjurer toutes les erreurs philosophiques, politiques et économiques dont ils nous ont empoisonnés;
III. — Reconstituer dans l’ordre économique comme dans l’ordre politique les organes de la vie propre, qui nous rendaient indépendants d’eux et maîtres chez nous.

Je reprends chacune de ces trois propositions dans l’ordre de l’énoncé.

Ier PROPOSITION.— Ne traiter les juifs que comme des étrangers et des étrangers dangereux. — Pour bien comprendre cela, il faut renoncer à l'idée moderne que la territorialité seule constitue la nationalité, et que tout sujet est un citoyen. Ainsi il ne faut pas mettre les juifs sur un autre pied que les indigènes de nos colonies, non seulement en Algérie, mais partout. Tout sujet français a droit à la protection des pouvoirs publics et à la justice dont ces pouvoirs sont les arbitres; mais, s’il n’appartient pas à une souche française, la naturalisation elle-même ne devrait pas porter pour lui ses pleins effets, mais le laisser en droit sous lo régime d’un statut personnel jusqu'à ce que les caractères de son extranéité se soient effacéssn l’ait. Il ne s’entrouvera que mieux, puisqu’il aura conservé sa loi; nous aussi, parce qu’il ne pourra pas exploiter contre nous la nôtre, qui n’est pas faite pour lui.

La non-admission aux fonctions publiques serait la première conséquence du rétablissement de cette situation, qu’il serait assurément plus logique de faire en droit à ces étrangers, qu’en fait aux familles françaises qui ont créé et conservé la tradition nationale (1).

Ensuite le prosélytisme de l’esprit judaïque devrait être réprimé dans toutes ses manifestations saisissables, tout particulièrement lorsqu’il s’exerce sous la forme d’attaque contre nos croyances, nos traditions, nos institutions, nos moeurs. Leur respect s’impose à tout hôte, qu’il soit de passage ou à demeure. Personne ne disconvient, en principe, de cela, mais pas une seule loi n’est restée debout pour l’imposer.

(1) Combiende préfets ou sous-préfets juifs, combien de magistrats, tandis qu’il n'en est peut-être pas un seul fourni par les familles qui ont fondé, au prix de leur sang, dans la guerre de Centans, l'unité de la France ou sa grandeur dans les guerres de Louis XIV!

IIe PROPOSITION.— Reconnaître et abjurer toutes les erreurs philosophiques, politiques et économiques dont les juifs nous ont empoisonnés. — C’est là le plus difficile en même temps que le plus essentiel, car ce qui est réclamé précédemment est l’oeuvre des pouvoirs publics, et les pouvoirs publics ne peuvent appliquer avec suite dans leur exercice d’autres maximes que celles de l’opinion; autrement elle se retournerait contre eux et entraverait ou stériliserait leur action.

Ils ne nous gouvernent aujourd’hui qu'au nom et en conformité des principes de 1789, parce que ces principes sont à la fois ceux de notre droit public, ou prétendu tel, et ceux de la formation intellectuelle de la plupart d’entre nous. Or ces principes essentiellement judaïques, ces fausses notions de la liberté et de l’égalité, ces faux dogmes de la Révolution, sont incompatibles avec l’esprit chrétien, avec la civilisation chrétienne. On a pu croire et essayer de soutenir le contraire, même de nos jours, au bord de l’abîme où ils nous conduisent, mais les définitionsopposées de l'Église sont formelles; les cris d’alarme do nos penseurs, comme de Maistre, Ronald, Blanc de Saint-Bonnet, Donoso Cortès —pour ne nommer que les morts — sont perçants ; plus perçante encore la plainte douloureuse et inconsciente des peuples en décadence...

...Un juif, puissant dialecticien, Karl Marx, a voulu dire que cette trame était fournie par la lutte des classes. Mais qu’on y regarde bien: la lutte des classes a été fomentée, exploitée par l’idée juive pour la révolution politique, comme elle l’est aujourd’hui pour la révolution sociale dans sa forme moderne, le socialisme...




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