ottobre 12, 2012

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta da “La Croix”: l) Cronache dell’anno 1897.

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L’archivio dal quale attingiamo è tratto dalla Biblioteca Digitale Gallica, che del quotidiano cattolico “La Croix” contiene una collezione che va dagli anni 1880 al 1944. L’anno di inizio spoglio è il 1897, da dove inizia l’esplorazione dell’archivio, che verrà utilizzato anche per attingere notizie ed articoli che potranno trovare più opportuna collocazione nelle ricerche collegate intorno alla «Questione giudaica» e alla «Questione ebraica». Anche per questa serie sarà seguito il criterio della doppia redazione, detta “a papiro” ossia disposta per singolo anno in un solo post che potrà assumere ampia dimensione, e “a libro” ossia disposta in singoli post per ogni articolo, che potrà essere tradotto in italiano e corredato di commento ed ogni utile apparato, inclusa la indicizzazione analitica dei nomi e cronologica. L’archivio ha pure una doppia numerazione: una generale di tutta la serie ed una specifica per l’anno corrente. Il Lettore sarà di volta in volta guidato nell’uso dell’ipertesto. I commenti introduttivi variano con il procedere della ricerca e formano come una discussione permanente della metodologia seguita e suscettibile di evoluzione.

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LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
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tratta dal quotidiano “La Croix”


1897
1882 1896  ↔   1898 1944

Anno inizio spoglio: 1897
La Croix: 1880 - 1881 -1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 -1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944.



Sommario: 1. Il congresso ebraico di Basilea. – 2.  Il sionismo. – 3)


Cap. 1

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Le congrès juif de Bale

La Croix,
 Mardi, 31 aout 1897,
 N° 4.405s, p. 1
Supplement


LE CONGRÈS JUIF DE BALE.  M. E. Drumont parle aujourd’hui longuement, dans la Libre Parole, du Congrès juif de Bâle qui a pour but d’étudier la création d'un Etat absolument juif. Voici quelques passages de l’article de M. Drumont:

Ce sera peut-être une date dans l’histoire que cette réunion du Congrès israélite qui s’est ouvert à Bâle, pour y discuter la question du Sionisme ou le rétablissement d’un Etat juif.

Comme force de raisonnement, comme puissance de dialectique, comme conception des réalités de la vie sociale contemporaine, comme hardiesse même dans les conclusions, l’Etat juif est une œuvre bien supérieure aux calembredaines à forme scientifique de Karl Marx.

L’auteur constate un fait: c’est que toute l’Europe est antisémite, ouvertement ou sourdement, et qu’un mouvement, latent encore en certaines contrées, se prépare contre les juifs qui ont si durement opprimé et si subtilement dépouillé les peuples qui leur avaient trop légèrement accordé les droits de citoyen. Plus le mouvement antisémite se fait attendre, dit-il, plus il éclatera avec véhémence.

Le Dr Herzl, l’auteur du livre un Etat juif, sans s’attarder à des polémiques inutiles, prend la situation telle qu’elle est, et il dit aux juifs, avec l’accent prophétique d’un ancien Nabi d’Israël:

« N’attendez pas le déluge, construisez-vous une arche! Vous êtes un peuple un; il ne vous manque qu’un territoire. Profitez des circonstances qui sont exceptionnellement favorables pour vous, puisque vous disposez encore d’une influence considérable sur les gouvernements et que l’on ne vous a pas encore enlevé vos moyens d’action! Fondez un état indépendant soit en Palestine soit dans la république Argentine».

Il ne s’agit pas ici d’un de ces essais désastreux de colonisation que les juifs riches organisent pour se débarrasser des juifs pauvres qu’ils détestent de tout leur cœur.

Il ne s’agit pas non plus d’un départ précipité ou furtif, mais d’une liquidation ou plutôt d’un exode préparé à loisir et s’accomplissant dans les conditions les plus légales et les plus décentes.

Comme moyens d’application, le Dr Herzl propose la fondation de deux Sociétés:

La Society of Jews, qui serait, en quelque manière, une personnalité purement morale et intellectuelle, et la Jewish Company, qui serait une Société financière et industrielle.

Les juifs qui se déclareraient partisans du royaume d’Israël, se grouperaient, dés à présent, autour de la Society of Jews.

«Par là même, c’est toujours le Dr. Herzl qui parle, la nouvelle Société acquerrait à l’égard des gouvernements l’autorité nécessaire pour porter la parole et pour traiter au nom des juifs.»

Une fois le territoire accordé en toute souveraineté, la Jewish Company commencera ses opérations pour réintégrer les chrétiens dans les biens dont ils ont été dépouillés, tout en sauvegardant les intérêts
des Israélites.

Il nous reste à indiquer quel serait là-dedans le rôle des grands féodaux de la Haute Banque, de ceux que l’auteur de l’Etat juif appelle les «Magnats de la Finance.» Il ne faut pas se dissimuler et – c’est là, d’ailleurs, l’opinion du Dr. Herzl –  que c’est de ce côté que viendront les résistances. – Les grands juifs, les hauts barons ne paraissent éprouver qu’un enthousiasme médiocre pour ces projets qui, au contraire, rencontrent beaucoup de sympathie chez les juifs de la classe moyenne. 

Cap. 2

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Le sionisme

La Croix,
2 settembre 1897, p. 4

Le sionisme. On mande de Constantinople au Secolo l’information suivante que nous parait absolument dénuée de fondement:

«Les cercles officiels d’ici confirment la nouvelle que le sultan se serait déclaré prêt à vendre la Palestine pour que l’on y fondat un Etat hébreu au moyen des prolétaires israélites de Russie, d’Autriche et d’autres parties du monde.

»On assure en même temps que le Vatican a addressé aux Etats catholiques une protestation préventive contre la prise de possession par un corps d’Hébreux des lieux considérés sacrés par le christianisme»-

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