Sinottica di «Geopolitica»
Home della «Questione sionista»
Mentre
valgono le considerazioni generali già fatte per le precedenti fonti
documentarie, finora raccolte, e cioè: Vedi Elenco Numerico, pare qui opportuno rilevare ogni volta la casualità e imparzialità con la quale le diverse fonti
si aggiungono le une alle altre, animati da una pretesa di
completezza, che sappiamo difficile da raggiungere, ma che non ci
stancheremo dal perseguire. Il “Journal de Genève” è così
presentato nel suo proprio sito: «Fondé par James Fazy, le quotidien
suisse paraît le 6 janvier 1826 et son dernier numéro est daté du 28
février 1998. Le quotidien milite dès ses débuts en faveur d’un
libéralisme à visage humain. Il plaide pour le suffrage universel et la
liberté de la presse. La collection complète représente 550'000 pages
imprimées équivalant à 2'000'000 articles». Esso è al momento l’unico
archivio digitale a noi noto e accessibile, di pubblico dominio, che ci
consente di andare oltre gli anni quaranta, ai quali si fermano i grandi
quotidiani della Biblioteca Gallica. Nelle nostra ricerca, l’ordine di
acquisizione dei dati è sì casuale ma non privo di conseguenze.
L’archivio svizzero abbraccia 200 anni. Assumendo
per questa testata come anno di partenza il 1948, seguiamo un metodo
ora diacronico ora sincronico, raccordandolo con quello sincronico
generale iniziato dall’anno 1921. Cercheremo di evitare appesantimenti
nel Lettore, celandogli le problematiche della ricerca, ma agevolandogli
per quanto possibile la navigazione in tutto l’ipertesto.
Sommario: 1898: 1) 3 gennaio: Notizia del congresso sionista in Svizzera. – 2) 26 gennaio: Discorso di William Harcourt a Londra. - 3) 28 gennaio: La "Liberte" e l'affare Dreyfus. – 4) 11 luglio: Stati Uniti e sionismo. – 5) 12 agosto: Il sionismo in Svizzera. –
...Deus congres internationaux particulierement interessant ont lieu dans notre pays. A Bale, un certain nombre de representants distingues de la race israelite avaient convie leurs coreligionnaires a etudier avec eux les moyens de favoriser l'emigration des juifs en Palestines,acheminement a une restauration future du royaume de David.
...On a lu attentivement ce matin dans la Cite le discours de Sir William Harcourt. Vous savez que c'est lui qui doit preparer et deposer le bill qui menace les immunites seculaires des vielles corporations. Aussi vous comprenez avec quelle fievreuse curiosite les potentas de la Cite ont cherche dans la rethorique ministerielle quelque allusion au bill redoute! Peines perdue: pas un mot de pres ni de loin qui ait trait a la reforme municipale. "Mauvais signe! me dit en hochant la tete un des interesses: cela veut dire que le project de la loi viendra certainement cette annee et qu'il sera sweping!" Sweeping, comme vous savez est une image expressive. C'est comme nous dirions: un bon coup de balai. Pauvre lordmaire!
Puique nous parlon de lui, je m'empresse de mentioner a son eloge qu'il vient d'acceder a la requete par une vingtaine d'hommes eminentes de toutes les nuances d'opinion religieuse et philosophiques qui l'invitaient a convoquer et a presider prochainement a Mansion House un meeting pour protester contre les persecutions auxquelles les juifs de Russie son en butte. Le meeting aura lieu le 1 fevrier.
Les journaux (notament le Daily Telegraph dont le proprietaire M. Levy-Lawson est israelite, comme nous l'a assez repete M. Labouchere avec lequel il s'est collete il y a un an) inserent chaque jour des lettres interessantes sur le sujet de la persecution juive. Parmi les plus dignes d'attention, je vous en signale une du baron Henry de Worms, membre du parlement, Autrichien d'origine et israelite, et une autres tres singuliere de M. Charles Reade, romancier et dramaturge, traducteur de l'Assommnour.
Se basant sur la prophetie qui promet aux juifs la possession definitive de la Palestine, il demande si la Russie, au lieu de laisser persecuter les israelites qui habitent son empire, ne ferait pas mieux de realiser les Ecritures et de faciliter aux trois millions de juifs qui tremblent pour leur vie et leur propriete les moyens d'aller coloniser la terre promise, auquel cas il invite l'Angleterre a offrir gratis aux pelerins vaisseaux, matelots et marins, tout ce qu'ils demanderont. Il termine en suppliant les theologiens anglais de se separer entierement, dans leurs eglises et chapeles de ces idolatres adorateurs d'images et laches meurtriers qui continuent a s'appeler chretiens...
Un correspondant de la Liberte s'etait permis d'insinuer que l'attitude de la presse liberale et radicale de la Suisse romande a l'egard de l'affaire Dreyfus s'expliquait par "une conciliabule, reuni mysterieusemet a Bale, au debut de cette campagne, sous la presidence d'un grand rabbin".
Nous avons demande ce que cela voulait dire. La-dessu le correspondant du journail fribourgeois, fort embarasse de sa personne, se confond en protestations. Rien n'a ete plus loin de sa pensee que d'accuser la presse suisse d'etre tombee au niveau de la presse panamiste. (Grand merci, en verite! - Red.) Il ne tient pas le Journal de Geneve la Gazette de Lausanne pour capables d'avoir touche de l'argent du "Syndacat de la Trahison" (sic, avec un grand S et un grand T). Grand merci encore!
Quant au mysterieux conciliabule c'est - nous le donnons a deviner en mille - c'est le congres sioniste de Bale, cette assemblee d'israelites de tout pays venus pour etudier le moyens de favoriser l'emigration de leurs coreligionnaires en Palestine. Sans doute, dans les reunions officielles, il n'a ete question que du rapatriement de la nation juive. Mais il y a eu, c'est du moins le collaborateur de la Liberte qui le suppose, sans en donner aucune preuve, il y a eu des "conciliabules" ou l'on a parle de tout autre chose. Il est vrai que les journalistes n'en faisaient partie, mais "oseraient-ils affirmer qu'on le les ait pas entretenus a Bale des l'affaire Dreyfus? Est-ce que cette question n'a pas ete agitee mysterieusement dans les conversations?".
Il nous appartient d'autant moins de relever ces balivernes que nous n'avions pas de correspondant au congres sionsiste. Elles ne prouvent que l'ineffable naivite - le mot est plus que doux - de celui qui les ecrit. Voit-on l'opinion de la presque unanimite de la presse suisse, sur une question qui n'etait pas encore nee, sur des denis de justice et des irregularites de procedure qui ne sont reveles ou meme n'ont ete commis que plusiers mois apres - voit-on cette opinion determinee d'avance par les conversations que quelques reporters sont supposes avoir pu entendre autour d'un congres oou les attirait le devoir professionel et la curiosite?
Ce sont la racontars ridicules. Ce qui est plus grave, ce sont les intentions. Il est certain que. si nous ne l'avions pas mis en detain que, si nous ne l'avions pas mis en demeure de s'expliquer, le collaborateur de la Liberte aurait laisse a ses lecteurs l'impression d'on ne sait quelle machination dans la quelle les journaux suisses partisans de la revision du proces Dreyfus auraient joue un role plus ou moins interesse. C'est la ce qu'il a voulu faire croire. Des pareils procedes n'ont pas besoin d'etre qualifies.
Cap 4/b
Top supra ↑ 11.7.1882 ↓ infra ⇒
Cap 5/b
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valgono le considerazioni generali già fatte per le precedenti fonti
documentarie, finora raccolte, e cioè: Vedi Elenco Numerico, pare qui opportuno rilevare ogni volta la casualità e imparzialità con la quale le diverse fonti
si aggiungono le une alle altre, animati da una pretesa di
completezza, che sappiamo difficile da raggiungere, ma che non ci
stancheremo dal perseguire. Il “Journal de Genève” è così
presentato nel suo proprio sito: «Fondé par James Fazy, le quotidien
suisse paraît le 6 janvier 1826 et son dernier numéro est daté du 28
février 1998. Le quotidien milite dès ses débuts en faveur d’un
libéralisme à visage humain. Il plaide pour le suffrage universel et la
liberté de la presse. La collection complète représente 550'000 pages
imprimées équivalant à 2'000'000 articles». Esso è al momento l’unico
archivio digitale a noi noto e accessibile, di pubblico dominio, che ci
consente di andare oltre gli anni quaranta, ai quali si fermano i grandi
quotidiani della Biblioteca Gallica. Nelle nostra ricerca, l’ordine di
acquisizione dei dati è sì casuale ma non privo di conseguenze.
L’archivio svizzero abbraccia 200 anni. Assumendo
per questa testata come anno di partenza il 1948, seguiamo un metodo
ora diacronico ora sincronico, raccordandolo con quello sincronico
generale iniziato dall’anno 1921. Cercheremo di evitare appesantimenti
nel Lettore, celandogli le problematiche della ricerca, ma agevolandogli
per quanto possibile la navigazione in tutto l’ipertesto.
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1898
1882 1897 ↔ 1898 1998
1882 1897 ↔ 1898 1998
Journal de Genève: 1882
- 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 -
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 |
| Inizio spoglio: 1948 |
La Suisse
Journal de Genève,
3 gennaio 1898, p.1
3 gennaio 1898, p.1
Angleterre
Journal de Genève,
26 gennaio 1898, p.2
Les journaux (notament le Daily Telegraph dont le proprietaire M. Levy-Lawson est israelite, comme nous l'a assez repete M. Labouchere avec lequel il s'est collete il y a un an) inserent chaque jour des lettres interessantes sur le sujet de la persecution juive. Parmi les plus dignes d'attention, je vous en signale une du baron Henry de Worms, membre du parlement, Autrichien d'origine et israelite, et une autres tres singuliere de M. Charles Reade, romancier et dramaturge, traducteur de l'Assommnour.
La "Liberte" et l'affaire Dreyfus
Journal de Genève,
28 gennaio 1898, p.1
28 gennaio 1898, p.1
Ce sont la racontars ridicules. Ce qui est plus grave, ce sont les intentions. Il est certain que. si nous ne l'avions pas mis en detain que, si nous ne l'avions pas mis en demeure de s'expliquer, le collaborateur de la Liberte aurait laisse a ses lecteurs l'impression d'on ne sait quelle machination dans la quelle les journaux suisses partisans de la revision du proces Dreyfus auraient joue un role plus ou moins interesse. C'est la ce qu'il a voulu faire croire. Des pareils procedes n'ont pas besoin d'etre qualifies.
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Etats-Unis
Sionnisme
Sionnisme
Journal de Genève,
11 luglio 1898, p. 1
11 luglio 1898, p. 1
Le 9 et 10 juin s'est tenue a New-York, dans la synagogue hispano-portugaise en face du Parc Central, sous la presidence du rabbin Mendes, de la meme ville, une tres interessant conference des juifs "orthodoxes" des Etast;Unis et du Canada.
Cette reunion repondait a une pensee repandues dans ce milieu, savoir que, si elle veut conserver les jeunes generations, la foi traditionelle doi subir l'action du progres contemporain. Ce qui a ete surtout remarque dans cette conference, c'est l'apparition du sionnisme. L'etablissemente de colonies juives en Palestine a paru tres desirable, et les Israelites du nouveau monde ont, entre autres points, examine les moyens de contribuer, le cas echeant, a leur recrutement et a la creation de debouches, en Amerique, pour l'ecoulement de leur produits.
Cap 5/b
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Le Sionisme en Suisse
Journal de Genève,
12 agosto 1898, p. 1
12 agosto 1898, p. 1
On nous écrit:
La Journal de Genève a déja donné le programme du congrès sioniste qui aura lieu à Bâle du 28 au 30 août. Ajoutons que le congrès sera précédé d’un congrès des sionistes de la Suisse, qui aura lieu le 27 août, et dont le programme est de constituer un comité central pour la Suisse et de discuter sur le sionisme en Suisse. D’autre part, le grand congrès sera suivi d’un congrés des étudiantes sionistes qui aura lieu le 31 août e le 1er septembre. La première journée sera consacrée à l’étude du sionisme au point de vue théorique et comme question sociale. La deuxième journée sera consacrée à l’organisation particulière des étudiants sionistes en sociétés, groupes et comités. Ajoutons que la classe studieuse forme dans le sionisme la majorité après la classe ouvrière; elle compte des adhérents dans toutes les vills universitaires, et particulièrment à Zurich, Berne, Paris (très nombreux), Vienne et Berlin. A Paris paraît la Kadimah, “organe pour l’emancipation national du peuple juifs”, redigé par un groupe d’étudiants juifs; cette feuille compte parmi ses collaborateurs M. Bernard Lazare.
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