Home -
Il quotidiano parigino “Le Matin” inizia le sue pubblicazioni il 17 giugno 1882 e fino all’anno 1944 si trova disponibile in pubblico dominio sulla Biblioteca Gallica. L’anno di inizio spoglio è il 1917, da dove
inizia la nostra esplorazione. Anche per questa serie sarà seguito il criterio della doppia redazione,
detta “a papiro” ossia disposta per singolo anno in un solo post che
potrà assumere ampia dimensione, e “a libro” ossia disposta in singoli
post per ogni articolo, che potrà essere tradotto in italiano e
corredato di commento ed ogni utile apparato, inclusa la indicizzazione
analitica dei nomi e cronologica. L’archivio ha pure una doppia
numerazione: una generale di tutta la serie ed una specifica per l’anno
corrente. Il Lettore sarà di volta in volta guidato nell’uso
dell’ipertesto.
- 1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 - 1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944.
Sommario: Anno 1917 de “Le Matin” → 1°) 13.3.1917: La presa di Bagdad e le sue conseguenze sulla Palestina. – 2°) 4.4.1917: L’avanzata britannica in Palestina nei pressi di Gaza. – 3°) 19.8.1917: Situazione odiosa in Palestina. –
Il quotidiano parigino “Le Matin” inizia le sue pubblicazioni il 17 giugno 1882 e fino all’anno 1944 si trova disponibile in pubblico dominio sulla Biblioteca Gallica. L’anno di inizio spoglio è il 1917, da dove
inizia la nostra esplorazione. Anche per questa serie sarà seguito il criterio della doppia redazione,
detta “a papiro” ossia disposta per singolo anno in un solo post che
potrà assumere ampia dimensione, e “a libro” ossia disposta in singoli
post per ogni articolo, che potrà essere tradotto in italiano e
corredato di commento ed ogni utile apparato, inclusa la indicizzazione
analitica dei nomi e cronologica. L’archivio ha pure una doppia
numerazione: una generale di tutta la serie ed una specifica per l’anno
corrente. Il Lettore sarà di volta in volta guidato nell’uso
dell’ipertesto.
*
 |
| Anno inizio spoglio: 1917. |
La prise de Bagdad
Londres, 11 mars- – Dépêche particulière du «Matin». – Sir Stanley Maude, commandant en chef des troupes anglo-indiennes en Mésopotamie, télégraphe que les forces britannique ont occupé Bagdad dans la matinée du 11 mars.
La prise de Bagdad est le plus grand succès que l’Entente ait remporté en Orient depuis le début de la guerre. La Mecque, la capitale sainte de l’islam, s’est révoltée contre la domination turque et voici que Bagdad, la métropole légendaire de l’empire arabe, tombe aux mains des Anglais. Voyons tout d’abord les conséquences immédiates de l’opération. Nous saurons sans doute demain si un important matériel est tombé aux mains de nos alliés ou s’il a pu être évacué à temps. Dans le premier cas, le dommage subi par l’armée ottomane d’Asie serait irréparable. Dans le second, la victoire demeure d’une haute importance militaire. Les résultats de cette conquête anglaise, qui est, semble-t-il, définitive, s’étendent à l’islam d’abord, à l’Allemagne ensuite et à tous les théâtres de la guerre en dernier lieu.
Il ne faut pas oublier que l’élément arabe supporte impatiemment le joug turc, Le noyau d’un empire arabe autonome a été créé quand le chérif Hussein s’est proclamé roi indépendant de l’Hedjaz. La Mésopotamie, l’Arabie, la Palestine et une grande partie de la Syrie sont peuplées de tribus mal soumises à l’autorité ottomane. Les expéditions britanniques de Mésopotamie et du sud de la Palestine trouveront parmi les nomades un appui d’une utilité remarquable quand ces populations apprendront que Bagdad n’est plus commandée par les gens de Constantinople.
La proclamation de l’uléma de la Mecque, que-nous signalions récemment, a dû, comme toutes les nouvelles religieuses dans le monde musulman, se propager avec rapidité à travers les déserts de la Turquie d’Asie. Sans doute, Bagdad est tombé aux mains d’infidèles, mais ces infidèles avaient avec eux des contingents musulmans de l’Inde, et les Jeunes-Turcs qui ont perdu la ville sont des renégats, ce qui est cent fois pire que des chrétiens.
Avec la collaboration amicale des tribus arabes on eut envisager que la Palestine sera, d’ici quelques semaines, aux mains des Anglais, c’est-à-dire que Médine, et les autres villes de l’Arabie où les garnisons turques tiennent encore devront être abandonnées et que la Syrie sera très menacée. Cet état de choses facilitera singulièrement les opérations de nos alliés russes, soit qu’elles progressent de l’est à l’ouest en venant de Perse, soit qu’elles se développent en prenant l’Arménie comme base dans la direction nord-sud. La Turquie aura à ce moment-là reçu un coup mortel.
Torna al Sommario.
Indice delle Fonti e Repertori:
Cronologia - Analitico.
Londres, 11 mars- – Dépêche particulière du «Matin». – Sir Stanley Maude, commandant en chef des troupes anglo-indiennes en Mésopotamie, télégraphe que les forces britannique ont occupé Bagdad dans la matinée du 11 mars.La prise de Bagdad est le plus grand succès que l’Entente ait remporté en Orient depuis le début de la guerre. La Mecque, la capitale sainte de l’islam, s’est révoltée contre la domination turque et voici que Bagdad, la métropole légendaire de l’empire arabe, tombe aux mains des Anglais. Voyons tout d’abord les conséquences immédiates de l’opération. Nous saurons sans doute demain si un important matériel est tombé aux mains de nos alliés ou s’il a pu être évacué à temps. Dans le premier cas, le dommage subi par l’armée ottomane d’Asie serait irréparable. Dans le second, la victoire demeure d’une haute importance militaire. Les résultats de cette conquête anglaise, qui est, semble-t-il, définitive, s’étendent à l’islam d’abord, à l’Allemagne ensuite et à tous les théâtres de la guerre en dernier lieu.
Il ne faut pas oublier que l’élément arabe supporte impatiemment le joug turc, Le noyau d’un empire arabe autonome a été créé quand le chérif Hussein s’est proclamé roi indépendant de l’Hedjaz. La Mésopotamie, l’Arabie, la Palestine et une grande partie de la Syrie sont peuplées de tribus mal soumises à l’autorité ottomane. Les expéditions britanniques de Mésopotamie et du sud de la Palestine trouveront parmi les nomades un appui d’une utilité remarquable quand ces populations apprendront que Bagdad n’est plus commandée par les gens de Constantinople.
La proclamation de l’uléma de la Mecque, que-nous signalions récemment, a dû, comme toutes les nouvelles religieuses dans le monde musulman, se propager avec rapidité à travers les déserts de la Turquie d’Asie. Sans doute, Bagdad est tombé aux mains d’infidèles, mais ces infidèles avaient avec eux des contingents musulmans de l’Inde, et les Jeunes-Turcs qui ont perdu la ville sont des renégats, ce qui est cent fois pire que des chrétiens.
Avec la collaboration amicale des tribus arabes on eut envisager que la Palestine sera, d’ici quelques semaines, aux mains des Anglais, c’est-à-dire que Médine, et les autres villes de l’Arabie où les garnisons turques tiennent encore devront être abandonnées et que la Syrie sera très menacée. Cet état de choses facilitera singulièrement les opérations de nos alliés russes, soit qu’elles progressent de l’est à l’ouest en venant de Perse, soit qu’elles se développent en prenant l’Arménie comme base dans la direction nord-sud. La Turquie aura à ce moment-là reçu un coup mortel.
Torna al Sommario.
Indice delle Fonti e Repertori:
Cronologia - Analitico.
Cap. 2°
L’avance britannique en Palestine
L’avance britannique en _Palestine.
M. Bonar Law fait un récit des opérations militaires dans les environs de Gaza.
Londres, 2 avril. – Dépêche particulière du «Matin». M. Bonar Law a donné aujourd’hui, à la Chambre des communies, quelques détails sur les opérations militaires aux environs de Gaza.
– L’objet principal de ces opérations, a-t-il dit, était l’occupation de Wadi-Gaza, de façon à couvrir l’avance de notre che-min de fer. Wadi-Gaza fut prise sans combat.
» Le lieutenant-général sir Charles Dobble, qui commandait, décida de forcer l’ennemi à se battre et, dans ce but, de tenter un coup de main sur Gaza.
» Dans la matinée du 26 mars, un épais brouillard retarda l’opération et il ne fut possible d’attaquer la position de Gaza que tard dans l’après-midi. Les premières tranchées ennemies furent enlevées et plus de 700 prisonniers capturés.
» Dans l’intervalle, le commandant allemand fit avancer trois colonnes de soutien vers Gaza. Notre cavalerie et les automobiles blindées réussirent à retardeir l’arrivée de ces colonnes et à infliger de lourdes pertes à l’ennemi, au prix de très légers sacrifices.
» C’est pendant ce combat que le commandant et l’état-major de la 53ª division turque firent faits prisonniers. Le temps qui pouvait être consacré à ces opérations était limité par les approvisionnements disponibles, notre infanterie n’ayant à sa disposition que l’eau portée par les soldats eux-mêmes. En raison de la perte de temps causée par le brouillard du matin, la quantité d’eau disponible n’était pas suffisante pour permettre de continuer l’attaque.
» C’est alors que nos troupes occupèrent une position défensive immédiatement au sud de Gaza. Cette position fut attaquée le 27 par les Turcs, qui furent partout repoussés avec de lourdes pertes, et notre corps de chameliers défit le corps de chameliers turcs.
» Le 27, notre infanterie se replia, mais notre cavalerie demeura en contact avec la principale position ennemie. L’ennemi ne montra aucun désir de prendre l’offensive.
» Nos troupes restent en possession de Wadi-Gaza. Le total des pertes ennemies est estimé par notre commandement à 8.000 hommes et nous avons eu moins de 400 tués. Quelques détachements de nos troupes, comprenant moins de 200 hommes, qui, croit-on, entrèrent à Gaza et furent coupés par l’ennemi, manquent.
» En résumé, les opérations furent des plus réussies, mais le brouillard et le manque d’eau autour de Gaza ont permis à l’ennemi d’échapper à un désastre complet. Nos troupes sont pleines d’enthousiasme».
M. Bonar Law fait un récit des opérations militaires dans les environs de Gaza.
Londres, 2 avril. – Dépêche particulière du «Matin». M. Bonar Law a donné aujourd’hui, à la Chambre des communies, quelques détails sur les opérations militaires aux environs de Gaza.
– L’objet principal de ces opérations, a-t-il dit, était l’occupation de Wadi-Gaza, de façon à couvrir l’avance de notre che-min de fer. Wadi-Gaza fut prise sans combat.
» Le lieutenant-général sir Charles Dobble, qui commandait, décida de forcer l’ennemi à se battre et, dans ce but, de tenter un coup de main sur Gaza.
» Dans la matinée du 26 mars, un épais brouillard retarda l’opération et il ne fut possible d’attaquer la position de Gaza que tard dans l’après-midi. Les premières tranchées ennemies furent enlevées et plus de 700 prisonniers capturés.
» Dans l’intervalle, le commandant allemand fit avancer trois colonnes de soutien vers Gaza. Notre cavalerie et les automobiles blindées réussirent à retardeir l’arrivée de ces colonnes et à infliger de lourdes pertes à l’ennemi, au prix de très légers sacrifices.
» C’est pendant ce combat que le commandant et l’état-major de la 53ª division turque firent faits prisonniers. Le temps qui pouvait être consacré à ces opérations était limité par les approvisionnements disponibles, notre infanterie n’ayant à sa disposition que l’eau portée par les soldats eux-mêmes. En raison de la perte de temps causée par le brouillard du matin, la quantité d’eau disponible n’était pas suffisante pour permettre de continuer l’attaque.
» C’est alors que nos troupes occupèrent une position défensive immédiatement au sud de Gaza. Cette position fut attaquée le 27 par les Turcs, qui furent partout repoussés avec de lourdes pertes, et notre corps de chameliers défit le corps de chameliers turcs.
» Le 27, notre infanterie se replia, mais notre cavalerie demeura en contact avec la principale position ennemie. L’ennemi ne montra aucun désir de prendre l’offensive.
» Nos troupes restent en possession de Wadi-Gaza. Le total des pertes ennemies est estimé par notre commandement à 8.000 hommes et nous avons eu moins de 400 tués. Quelques détachements de nos troupes, comprenant moins de 200 hommes, qui, croit-on, entrèrent à Gaza et furent coupés par l’ennemi, manquent.
» En résumé, les opérations furent des plus réussies, mais le brouillard et le manque d’eau autour de Gaza ont permis à l’ennemi d’échapper à un désastre complet. Nos troupes sont pleines d’enthousiasme».
Situation odieuse en Palestine
Le Matin,
34ª Année - N° 12.227e4 (t)
Martedi, 19 agosto 1917, p. 1
Journaux de France et de l’étranger: SITUATION ODIEUSE EN PALESTINE. Corriere d’Italia, journal catholique. - D’après les nouvelles reçues de Palestine la situation en terre sainte est vraiment épouvantable. La vie économique est arrêtée. les vivres n’ont pas de prix. La plupart des denrées de première nécessité manquent. En outre, il existe un régime de terreur qui se manifeste par la déportation en masse des notabilités, le sac de leurs biens, le rapt des femmes et des jeunes filles, les massacres et les exécutions sommaires.
34ª Année - N° 12.227e4 (t)
Martedi, 19 agosto 1917, p. 1
Journaux de France et de l’étranger: SITUATION ODIEUSE EN PALESTINE. Corriere d’Italia, journal catholique. - D’après les nouvelles reçues de Palestine la situation en terre sainte est vraiment épouvantable. La vie économique est arrêtée. les vivres n’ont pas de prix. La plupart des denrées de première nécessité manquent. En outre, il existe un régime de terreur qui se manifeste par la déportation en masse des notabilités, le sac de leurs biens, le rapt des femmes et des jeunes filles, les massacres et les exécutions sommaires.
Post
Nessun commento:
Posta un commento