gennaio 02, 2011

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta dalla “Gazette de Lausanne”: c) Cronache dell’anno 1882.

Sinottica di «Geopolitica»
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Mentre valgono le considerazioni generali già fatte per le precedenti fonti documentarie, e cioè: Vedi Elenco Numerico, pare qui opportuno rilevare ogni volta la casualità e imparzialità con la quale le diverse fonti si aggiungono le une alle altre, animati da una pretesa di completezza, che sappiamo difficile da raggiungere. A causa di problematiche tecniche complesse da spiegare per “Le Matin” dobbiamo seguire un criterio diacronico anziché quello sincronico finora seguito. Per assicurare una successione cronologica dei testi seguiremo una diversa numerazione basata data del giorno e del mese di ogni singolo anno. Ciò consentirà inserzioni successive senza dover rifare la numerazione. Il nuovo simbolo di freccia: immetterà nella modalità di editing orizzontale, a libro, dove sarà sviluppato il commento e l’apparato critico ed avendone il tempo anche la traduzione italiana, per chi non fosse in grado di leggere agevolmente il testo originale.  La“Gazette de Lausanne”, che si trova nello stesso archivio digitale del “Journal de Genève” è così presentato: «Fondé par Gabriel-Antoine Miéville, le premier numéro publié est daté du 1er février 1798 sous le nom de Peuple Vaudois. Le titre « Gazette de Lausanne » a été adopté en 1803, précédé par « Peuple Vaudois », « Bulletin Officiel », « Bulletin Helvétique », « Journal Suisse » et « Journal Helvétique ». La collection complète représente 450'000 pages imprimées équivalant à 1'700'000 articles.». Insieme alle altre tre testate del gruppo è al momento l’unico archivio digitale a noi noto e accessibile, di pubblico dominio, che ci consente di andare oltre gli anni quaranta, ai quali si fermano i grandi quotidiani della Biblioteca Gallica. Il È diverso il metodo di archiviazione e non è disponibile l’OCR. Nelle nostra ricerca, l’ordine di acquisizione dei dati è sì casuale ma non privo di conseguenze. L’archivio svizzero abbraccia 200 anni. Assumendo come anno di partenza il 1948, seguiamo un metodo ora diacronico ora sincronico, raccordandolo con quello sincronico generale iniziato dall’anno 1921. Cercheremo di evitare appesantimenti nel Lettore, celandogli le problematiche della ricerca, ma agevolandogli per quanto possibile la navigazione in tutto l’ipertesto.

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LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
Home
tratta dal quotidiano “Gazette de Lausanne”

18821948

Gazette de Lausanne: 1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 -1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944 - 1945 - 1946 - 1947 - 1948 - 1949 - 1950 -

Anno di inizio spoglio: 1948
Sommario: 1°) 28.3.1882: Gli ebrei in Palestina. - 2°) 1.4.1882: L’emigrazione degli ebrei rumeni in Palestina. – 3°) 25.8.1882: Congresso antisemita a Dresda. –



Serie Periodici del 1882 = a: L’Osservatore Romano; b: Journal de Jenève; c: Gazette de Lausanne; z: Miscellanea.


Cap. 1

Top supra ↑ 28.3.1882 ↓ infra ⇒

Les juifs en Palestine

Gazette de Lausanne,
Martedi, 83e - N° 73
28 marzo 1882, p. 1-2
ORIENT: LES JUIFS EN PALESTINE. Un gros évènement historique se préparait à l’orient de l’Europe en dehors de la diplomatie. On signale en Roumanie et en Russie un mouvement considérable parmi les juifs, répandue en très grand nombre dans ces contrées et qui paraissent se disposer à reprendre le chemin de la Palestine. Depuis la ruine du royame de Jérusalem, c’est, il semble, la première fois qu’on signale une de ces tentatives d’exode dont l’ancient histoire de la Judée a offert tant d’exemples devenus classiques grâce à la Bible. On parle d’un millier de familles juives prêtes à partir pour la Palestine afin d’y créer des fermes et des fabriques. Ces colons bien équipés, armés de capitaux suffisants, ne seraient que l’avant-garde d’une armée d’émigrants en formation.

Un journal anglais spécial le Jewish Chronicle dit à ce propos:
«Le nombreuses Sociétés, créées en Roumanie, en vue de la colonisation de la Palestine, viennent de prendre les mesures pratiques pour organiser l’envoi d’une armée de colons bien équipés, pourvue d’un capital suffisant, partant de la Roumanie pour se rendre en Palestine. Un mouvement analogue se prépare en Russie. Un mouvement analogue se prépare en Russie. Notre correspondant sur la frontière russe croit qu’il y a plus d’un millier de familles juives prêtes à partir pour la Palestine. Bientôt, sans doute, nous verrons la Terre-Sainte reconquise par les juifs, pacifiquement, au moyen de la foi et du travail.

»Le même journal annonce que la societé de Sion, à Galatz, a voté dix mille francs en faveur de la colonisation de la Palestine. A Jassy, il s’est formé un comité, rengermant les membres les plus influents de la communauté israélite, pour recueillir des souscriptions dans le même but. La Société de colonisation de la Palestine, à Berlad (Roumanie) a envoyè un délégué dans la Terre-Sainte, pour s’entendre avec le governeur, au sujet de l‘achat de terres. Si l’on arrive à un accord, on fera un premier essai dans le courant de l’été prochain, en envoyant dix familles juives de Berlad s’établir en Palestine.»
Cet événement inspire à l’Italie les observations suivantes:
«Très probablement, on pourra établir en Palestine un certain nombre de familles provenant des pays où les juifs sont surabondants et où la vie pour eux st difficile; mais, pour que la tentative qui est faite en ce moment ait une signification historique, il faudrait que la majorité des juifs dispersés par le monde suivit le mouvement qu’on cherche à créer vers la palestine.

»Cette éventualité est tout à fait improbable.

»Et il n’est, du reste, pas prouvé que si l’on parvenait à reconstituer l’ancien royaume de Judée, il ne se désagrégerait pas de lui-même; on peut même croire que les juifs se disperseraient de nouveau dans un avenir peu éloigné.

»Ce peuple étonnant, unique, qui a su résister à toutes les causes qui tendaient à le détruire ne semble pas, en effet, avoir été créé pour vivre de sa propre vie ou tout au moins faut-il admettre que la suite des siécles a modifié sa constitution primitive. Il parait être devenu un peuple parasite ou plutôt un ferment destiné à n’exister et à ne prospérer que dans un milieu qui n’est le sien.

»Nous n’entendons pas, en portant ce jugement, lancer une accusation contre la race juive, nous voulons seulement consater un fait qui semble réssulter de l’histore de cette race, de ses aptitudes spéciales, de ses tendances.

»Du reste, il n’est pas prouvé que cette nécessité de vivre dans un milieu étranger, qui semble s’imposer à la race juive, n’ai pas ses côtés utiles, même et surtout où elle viv. Les ferments eux-mêmes qui ont leur raison d’être, ce sont des agents d’activité, de transformation sans lesquels le dépérissement de la substance pourrait survenir.

»il ne fau pas aller bien loin dans l’étude des phénomènes naturels pour se convaincre de cette vérité.

»Le juif manque de certaines des aptitudes que nous possédons; par contre, il a à un plus haut degré d’autres aptitudes qui complètent les nòtres.

»Le juif, par exemple, n’est pas créateur dans le sens matériel du mot, mais il est apte plus que qui ce coit à mettre en valeur la création d’autrui.

»Dans les affaires, il a le génie de l’échange et de la spéculation sans lesquels les affaires ne prospèrent pas. Il ne produira pas, mais nul ne saura mieux que lui mettre en mouvement et créer des débouchés. Il ne pas fabricant, il est marchand. Dans les lettres et les sciences, il n’invente pas et il n’est pas original, mais il s’assimile et il vulgarise.

»Son oeuvre, en tous cas, est utile, mais c’est ce tempèrament particulier qui a créè autour de lui tant de haines féroces.

»On n’a vu, en effet, dans le juif que l’intérêt particulier qu’il satisfaisait sans remarquer que l’intérêt genéral avait bénéficié de son activitè.

»Si jamais il arrivait que tous les juifs abandonnassent l’Europe, pour ne parler que de cette partie du monde, et s’ils allaient s’établir en Palestine, leur exode serait également funeste à l’Europe et eux-mêmes.

»L’Europe certainement ne périrait pas, mais un des facteurs de son activité serait supprimé.

»Quant aux juifs, il est plus que probable que, réunis sur un seuil point du globe, ils ne tarderaient pas à disparaître.

»Ils sont forcément obligés de vivre au milieux de nous, car ils nous complètent, ils sont la parcelle de levain sans laquelle il n’y a pas de pain. Supprimez le levain, vous m’aurez plus qu’une pâte indigeste avec laquelle on peut vivre toutefois, mais mal vivre; supprimez le pain et le levain devient inutile. Nous sommes le pain et les juifs sont le levain.

»Aussi croyons-nous que, quoi’on fasse, toute tentative de reconstitution d’un royaume juif n’aboutirait pas; les juifs sont fatalement condamnés à vivre au milieu des autres races et fatalement condamnés à ne pas se mêler à elles.

»Aussi, serait-il plus pratique peut-être, au lieu de réunir les juifs sur un point, de travailler, au contraire, à leur plus grande dispersion.

»Les israéliens ne sont malheureux et persécutés que dans les pays où ils sont trop nombreux. C’est toujours la theorie des ferments. Peu de levain est utile, beaucoup de levain nuit. Il faut partir de ce principe et expédier les juifs qui sont surabondants sur certains points du territoire européen dans les parties du monde où ils sont peu nombreux; en Australie, par exemple, dans certaines contrées de l’Amerique. Mais il faut avoir soin en même temps de ne pas exagérer la dose. On pourra prendrfe, par exemple, pour se guider dans le dosage de la répartition des juifs à travers le monde, la proportion italienne, française ou anglaise.

»En france, en Angleterre et en Italie, le juif existe dans des proportions utiles et la preuve est que son activité s’exerce sans provoquer ni malaise, ni protestations; en russie, en Allemagne, en Roumanie, il est, au contraire, trop nombreux, et c’est pour cette raison que sa précence provoque des plaintes et fait naitre la persecution»
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Cap 2

Top supra ↑ 1.4.1882 ↓ infra ⇒

Le mouvement d’émigration des juifs roumains
pour la Palestine

Gazette de Lausanne,
Sabato, 83e a. - N° 77
1 aprile 1882, p. 1

Nous avons signalé déjà le mouvement d’émigration des juifs roumains pour la Palestine. On n’y avait pas cru d’abord, mais le bruit paraît se confirmer.

Nous trouvons à cet égard, dans l’Indipéndance roumaine du 24 mars, dés détails très positifs et très circonstanciés que voici:

La question de l’émigration des juifs en Palestine étant grande importance pour notre pays – se ce project venait à se réaliser et si ce n’est pas une simple manoeuvre pour masquer une nouvelle invasion de juifs russes en Roumanie, comme l’affirme la Romania libera, – nous continuerons à donner toutes les nouvelles concernant ce mouvement.

De Foscani, nous recevons la nouvelle que plusiers riches israélites ont pris la ferme décision de partir après Pâques pour la Palestine.

Dimanche dernier a eu lieu, dans la synagogue de Boccegli, une réunion dans le but d’élire un comité définitif de colonisation.

Ont été élus, 27 membres, la plupart très bien choisis.

Un juif de Moinesci, qu s’est rendu en Palestine dans le but de donner des détails sur la qualité du terrain et sur la sécurité publique en ce qui concerne la vie et la fortune des émigrés, vient d’informer le comité central de Galatz que la terre est très fertile et que l’inquietude pour la sécurité est dénuée de fondement.

M. Naftali Hillel, domicilié à Jerusalem, a adressé une lettre à M. le docteur Lippe, de Jassy, par laquelle il lui fait savoir qu’en Palestine il y a à vendre plusiers villages et propriétés pour une valeur de 30.000 livres.

Il lui écrit, en outre, que beaucoup d’agriculteurs riches viennent de Russie et d’Allemagne acheter des terrains pour les colonie.

Le bruit s’est répandu à Jérusalem que le sultan aurait acheté Jéricho pour son propre compte, dans le but de le coloniser, et qu’il aurait chargé un pacha de donner des terrains, des utensiles, des emplacements pour la construction des maisons et tout ce qu’il faut à une colonie composée d’au moins 500 familles qui se décideraient à s’y établir.

A Pitesci, à l’occasion de la conclusion du contrat pour le pains azimes (matzot) un impòt de 7 bani par oca a été établi en faveur de l’oeuvre de la colonisation.

Le président du comité d’émigration de Braila, M. S. Last, a versé, le 22 février, à M. le caissier central, J. Nenschoty, la somme de 2.500 fr.

Le comité l’Adjud a également versé la somme de 500 francs.

Le comité central d’émigration de Galatz annonce qu’il a envoyé une commission en Palestine, afin d’acheter des terrains pour la première colonie.

Dans la grande synagogue de Jassy, rue Cucu, une réunion a eu lieu, les jours derniers, pour l’élection définitive du comité de colonisation.

Le rabbin, M. Tauber, qui sera bientòt installé à Jassy en qualité de rabbin et de prédicateur, a prononcé un discours en présence d’un public fort nombreux.

Chacun des assistants a ensuite déposé son obole pour cette oeuvre sainte.
Les journaux israélites voient dans le mouvement près de s’effectuer, le prélude de la restauration du royaume d£israuel prédit par les prophètes de l’Ancienne Alliance.

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Cap. 3

Top supra ↑ 25.8.1882 ↓ infra ⇒

Berlin, 24 août


Gazette de Lausanne,
25 agosto 1882, p. 3

Les journaux conservateurs annoncent que le congrès international antisémite aura désidement lieu à Dresde le 11 septembre.

Le docteur Stoecker, pasteur de la cour, se rendra au congrès, dit la Gazette de la Croix, dans l’espoir d’y faire prévaloir l’antisémitisme chrétien sur l’antisémitisme naturaliste qui menace d’aboutir à des excès.

Les antisémites de ce dernier groupe, et à leur téte le fameux docteur Henrici, considèrent la question juive comme une questione de race. Suivant eux, les juifs d’Allemagne ne sont pas des Allemands, mais ce sont des parasites étrangers, dont les Allemands pur sang doivent se dèbarrasser à tout prix, mais par voie législative.

Les antisémites chrétiens, moins absolus, ne demandent aux juifs que de se convertir au christianisme ou de se résigner au moins à être plus modestes et à ne pas chercher à s’emparer de toutes les affaires en Allemagne.

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