luglio 11, 2010

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta da “Le Temps”: d ) Cronache dell’anno 1921.

Sinottica di «Geopolitica»
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della “Questione sionista”
Mentre valgono le considerazioni generali già fatte per altre fonti documentarie, finora attinte, e cioè: 1°) «Oriente Moderno»; 2°) «Le peuple juif»; 3°) «Jüdische Rundschau»; 4°) Le temps; 5°) «L’Osservatore Romano»; 6°) «La Documentation Catholique»; 7°) «La Rassegna Italiana»; 8°) «La Correspondance d’Orient»; e in ultimo: 9°) «Le Matin» pare qui opportuno rilevare ogni volta la casualità e imparzialità con la quale le diverse fonti si aggiungono le une alle altre, animati da una pretesa di completezza, che sappiamo difficile da raggiungere. A causa di problematiche tecniche complesse da spiegare per le fonti digitalizzate in “Gallica” dobbiamo seguire in questi casi un criterio diacronico che si affianca a quello diacronico là dove possibile. Per assicurare una successione cronologica dei testi seguiremo per i quotidiani di “Gallica” una diversa numerazione, basata data del giorno e del mese di ogni singolo anno. Ciò consentirà inserzioni successive senza dover rifare la numerazione. Il nuovo simbolo di freccia: immetterà nella modalità di editing orizzontale, a libro, dove sarà sviluppato il commento e l’apparato critico ed avendone il tempo anche la traduzione italiana, per chi non fosse in grado di leggere agevolmente il testo originale.


Il vasto archivio di “Le Temps” digitalizzato e reso disponibile dalla Biblioteca Gallica, si estende dal 1861 al 1939. Ci serviremo dell’OCR disponibile, correggendolo e confrontandolo con l’originale di cui daremo sempre l’immagine. Un link immetterà direttamente sul numero del quotidiano ubicato nel server di Gallica. Per i criteri di giudizio o eventuali deformazioni ideologico di questo e di altri quotidiani francesi digitalizzati non possiamo qui ed ora dare nostre valutazioni. Queste se mai seguiranno alla pubblicazione del testo e nella parte a ciò destinata, ossia la sezione orizzontale, a libro, dove svilupperemo il nostro commento critico. I primi risultati delle nostre ricerche ci sono di sprone al reperimento di fonti d’epoca, dove riusciamo subito ad attingere una visione diversa da quella interessate e spesso propagandistica degli interpreti successivi. Purtroppo, il mestiere dello storico, anche accademico, non si distingue gran che da quello del giornalista embedded ed è una verità nota attraverso il vecchio motto secondo cui sono i vincitori che scrivono la storia. Noi qui non abbiamo la pretesa di scrivere una storia diversa, che non avrà nessuna o quasi circolazione, ma avremo ottenuto un grande risultato personale, per noi stessi e per i quattro Lettori amici che ci sono vicini, se avremo aquisito una migliore consapevolezza critica del passato su una questione cruciale la cui libera conoscenza ci è preclusa.

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LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
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tratta dal quotidiano parigino “Le Temps”

1920 ↔ 1922
1882 - 1883 - 1884 - 1885 - 1886 - 1887 - 1888 - 1889 - 1890 - 1891 - 1892 - 1993 - 1894 - 1895 - 1896 - 1897 - 1898 - 1899 - 1900 - 1901 - 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 - 1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944 -

Sommario: Anno 1921 de “Le Temps” → 1) 16.6.1921: La politica britannica nel Vicino Oriente. – 2) – 3) –
Serie Periodici 1921 = a: Oriente Moderno; b: Le peuple juif; c: Jüdische Rundschau; d: Le Temps; e: L’Osservatore Romano; f: La Documentation Catholique; g: La Rassegna Italiana; h: La Correspondance d’Orient; i: Le Figaro; j: Journal des débats; k: Journal de Genève; l: Gazette de Lausanne; m: La Vita Italiana; n: La Stampa; o: El Sol; p: El Siglo futuro; q: Alrededor del Mundo; r: New York Tribune; s: Evening Public Ledger; t: The Sidney Morning Herald; u: Luxemburger Wort; v: Escher Tageblatt; w: The Evening Post; x: The Ashburton Guardian; y: La Civiltà Cattolica; z: Miscellanea.

Cap 1
Top supra↑ 16.6.1921 ↓ infra ⇒

La politique britannique dans le Proche-Orient

Le Temps,
61e Année - N° 21.867 (t)
Giovedi, 16 giugno 1921, p. 2

La politique britannique dans le Proche-Orient

Notre correspondant de Londres téléphone:

Dans le discours qu’il a prononcé mardi sur la politique britannique dans le Proche-Orient, M. Winston Churchill, ministre des colonies, avait à résoudre le problème difficile de donner satisfaction, dans une certaine mesure, aux avocats d’une politique d’économies, tout en démontrant que l’Angleterre devrait continuer à remplir les obligations que lui a imposées son double mandat en Palestine et en Mésopotamie.

Le ministre des colonies s’est acquitté de sa tâche avec une finesse et une science qui ont été très remarquées. Mais ce succès personnel n’empêche pas les critiques de tirer de ce discours la conclusion qui en ressort évidemment, à savoir que si la Mésopotamie est en bonne voie et que si elle ne tardera pas à se gouverner elle-même, la Palestine va continuer d’être une lourde charge et une source d’embarras sérieux pour la Grande-Bretagne.

M. Winston Churchill a rappelé d’abord les circonstances dans lesquelles il s’est trouvé chargé du sort de la Palestine et de la Mésopotamie. Il a exposé qu’il avait lui-même demandé depuis longtemps que les affaires du Proche-Orient fussent placées sous une direction unique par la constitution du département du Moyen-Orient au Colonial office, placé éventuellement dans ses attributions. Le ministre a exposé les circonstances dans lesquelles il est allé faire une enquête sur les lieux dans les premiers mois de cette année. A la suite de sa conférence au Caire avec les principaux administrateurs britanniques des pays d’Orient, des réformes importantes furent décidées. Quelques chiffres furent donnés par M. Winston Churchill. En novembre 1918, par exemple, la Grande-Bretagne payait à divers titres 700.000 personnes (soldats, fonctionnaires, etc.), et avait 175 bataillons dans le Proche-Orient. En 1919-1920, elle ne payait plus que 250.000 personnes. En 1920-1921, les effectifs étaient réduits à 70 bataillons, mais la révolte des Arabes en Mésopotamie enraya pendant quelque temps leur réduction. Pour l’exercice 1921-1922, la Grande-Bretagne compte no payer que 200.000 personnes et n’entretenir que 48 bataillons:

«A la suite d’une conférence du Caire – dit M. Churchill – le nombre des bataillons sera réduit à 23 avant le 15 juillet prochain et à 12 avant le 1er octobre. En outre les soldes, le ravitaillement et d’autres sources de dépense seront très réduits. L’administration de la Mésopotamie ne devrait pas coûter plus de 9 ou 10 millions de livres sterling l’année prochaine».

Après avoir ainsi répondu aux critiques des dépenses qu’entraînent les mandats d’Orient, M. Churchill passa à l’examen de la politique britannique telle qu’elle se dessine dans ces deux pays.

En Mésopotamie, l’Angleterre a pour politique, non pas de diviser les tribus arabes, comme le faisaient les Turcs, mais de les unir sous un roi de leur race. M. Churchill indiqua que l’Angleterre accueillerait avec grande faveur l’élection de l’émir Faiçal par les tribus arabes. Néanmoins, il y a d’autres candidats et même des partisans d’une administration anglaise pure et simple.

Passant à l’Arabie, le ministre indiqua la politique anglaise à l’égard de l’émir Ebensaoud, leader des Wahabites, les puritains de l’islam, ennemis mortels du roi Hussein. Cet émir, comme son adversaire Hussein, reçoit des subsides annuels de l’Angleterre. La Transjordanie, où l’ordre n’a pas encore été rétabli, est censée être gouvernée par l’émir Abduillah, frère aîné de l’émir Faiçal.

C’est en Palestine que la situation paraît être la plus dangereuse. Les Arabes sont inquiétés par le mouvement sioniste et par l’immigration des juifs. Il y aurait actuellement en Palestine 500.000 musulmans contre 65.000 juifs et 65.000 chrétien environ. M. Churchill montra que, dans ces conditions, les Arabes auraient fort de craindre d’ètre déplacés, surtout maintenant que l’on a décidé de limiter et surtout maintenant que l’on a décide de limiter et de controler l’immigration.

Le ministre, parlant de la pacification de la Transjordanie, s’est exprimé on termes très cordiaux sur la coopération, qui lui paraît indispensable, entre la France et la Grande-Bretagne en Orient.

Le discours de M. Winston Churchill

Voici les passages principaux du discours du secrétaire aux colonies.

M. Winston Churchill a tout d’abord rappelé que la Grande-Bretagne devait tenir les engagements pris par elle.

«La Grande-Bretagne – dit-il – a promis de reconstituer une nation arabe et de rétablir autant que possible l’influence et l’autorité arabes dans les provinces soustraites au joug de la Turquie. Elle a promis de s’efforcer d’établir un foyer national israélite en Palestine; elle a accepté le mandat sur la Mésopotamie et la Palestine. Elle doit s’acquitter de ses engagements.

Il est essentiel, néanmoins, de réduire dans le Moyen-Orient les effectifs militaires et les dépenses. L’orateur a conféré, au Caire, avec les autorités de Palestine et de Mésopotamie. L’accord s’est fait avec toutes les autorités civiles et militaires sur la politique à appliquer dans toute la péninsule arabe.

A la conférence du Caire, il a été décidé que si on concluait des arrangements politiques convenables, on pourrait arriver à la réduction des effectifs. Pour atteindre ce but la politique de la Grande-Bretagne sera la suivante:

«On établira en Mesopotamie une assemblée arabe avec un souverain arabe choisi par les Arabes eux-mêmes, un souvrain arabe choisi par les Arabes eux-mêmes, mais un souverain qui agrée à la puissance mandataire. Le souverain dont la candidature sera proposée aux Arabes est l’émir Faïçal. Si l’émir Faiçal, qui est déjà en route pour la Mésopotamie, est choisi, il recevra l’appui de la Grande-Bretagne.

Le nouvel Etat arabe se chargera de l’administration de la Mésopotamie avec notre appui et nos conseils, jusqu’à ce qu’il soit en état de se gouverner seul, ce qui allégera nos charges. La Mésopotamie n’a pas une importance capitale au point de vue stratégique pour la défense de l’Inde, mais la Grande-Bretagne doit tenir sa promesse et établir un gouvernement qui soit toujours son ami et celui de la France. Toutefois, il faudra surveiller d’autres chefs arabes puissants qui essayent d’établir leur influence dominatrice et qui sont dangereux pour les Lieux Saints de l’islam. On continuera donc à donner des subsides mensuels à un des chefs chargé de maintenir les autres en respect, mais à condition que ce chef se conduise bien.

Le gouvernement arabe sera installé à Bagdad; l’armée arabe sera aux frais de l’Etat arabe. L’Angleterre pourra, grâce à ses aviateurs, dont le nombre sera augmenté, empêcher toute rébellion de la part des troupes; on organisera un service d’aéroplanes entre Bagdad et le Caire et on pourra y faire passer, suivant les besoins, les forces aériennes soit en Palestine, soit en Mésopotamie, soit en Egypte.

L’administration de la Palestine

En Palestine, le problème est moins important qu’en Mésopotamie au point de vue militaire. Nous entretenons là 5.000 hommes afin de tenir nos promesses envers les sionistes. On ne peut pas diminuer les effectifs dans un avenir prochain; il est même possible qu’on sait obligé de les augmenter légèrement. La politique anglaise consiste à consulter les désirs des habitants du pays soumis au mandat britannique. Or, la majorité de la population de Palestine est musulmane et cette majorité userait de son pouvoir pour empêcher toute immigration des Israélites en Palestine, alors que nous avons promis; nous, aux israélites, de leur créer dans ce pays un foyer national. Il est arrivé par exemple, cette année-ci, 7.000 israélites envoyés par les sionistes, et cela a surexcité la population arabe d’autant plus que les sionistes ont déclaré que leur but était de faire de la Palestine un pays israélite et, que, d’autre part, les immigrants israélites proviennent pour une part de l’Europe centrale et notamment de la Russie.

Les Arabes de Palestine croient que dans quelques années leurs institutions et leur sort seront entre les mains des israélites. Il résulte de cet état de choses des difficultés que le haut-commissaire britannique, qui est lui-même sioniste, s’efforce, d’aplanir.

Les Anglais doivent essayer de concilier les Arabes et les israélites. En conformité des promesses qu’ils ont faites et ils sont obligés de maintenir des troupes pour assurer que les deux parties en présence acceptent la situation qui leur est faite».

La Transjordania

Passant ensuite à la question de Transjordanie, M. Winston Churchill déclare:

«Les Français ont repoussé de Damas certains éléments qui, réfugiés dans la Transjordanie, font des incursions en territoire français. De deux choses l’une: nous devions y maintenir l’ordre ou laisser les Français entrer dans ce territoire. Or, comme nous ne voulions pas faire de grosses dépenses, nous avons eu recours aux bons offices et aux forces du frère ainé de l’émir Faiçal. Celui-si est chargé d’empêcher tout mouvement d’hostilité contre les Français, et jusqu’ici, il y a réussi. Sa conduite a été des plus correctes envers les Anglais et les Français. Toutefois, s’il renonçait à la mission dont nous l’avons chargé à son corps défendant, certainement nous trouverions pour le remplacer quelques autres chefs arabes ayant de bonnes dispositions et jouissant de la même influence que lui. La politique que nous poursuivons à l’égard de la famille du chérif de la Mecque n’est aucunement opposée aux intérêts français. Au contraire, c’est la meilleure que l’on puisse adopter pour empêcher qu’en Syrie la France ne soit troublée par les influences arabes avec lesquelles elle n’est malheureusement pas d’accord».

Coopération franço-britanniqué nécessaire

«Il existe parmi les fonctionnaires français et britanniques du Proche-Orient – poursuit le ministre – un certain courant de récriminations à l’état latent. Les fonctionnaires français et britanniques, qui occupent une situation responsable ne se laissent pas influencer par ce courant et il est certain que des deux côtés on s’opposera avec fermeté à toute manifestation de cet esprit. Il serait profondément préjudiciable aux Anglais comme aux Français que nos deux grands pays ne fussent pas à même d’agir de concert dans le Proche-Orient et qu’on continuat d’avoir l’impression; comme pendant ces cinq dernières années, que l’un de nos pays est indifférent aux aspirations arabes et que l’autre est hostile aux Turcs. Ce serait désastreux.

Nous Verrions s’unir contre nous dans ces régions toutes les forces hostiles au moment même où nous cherchons à diminuer nos effectifs et nos dépenses. Si nous voulons maintenir notre situation et nous acquitter de nos obligations eu Proche-Orient, nous devons, Anglais et Français, poursuivre une politique d’apaisement et d’amitié à l’ègard des Arabes et des Turcs.

Notre politique s’inspire constamment du sincère désir d’établir une solide communauté d’intérets entre les Arabes d’une part et la Grande-Bretagne et ses alliés dé l’autre. Tout ceci serait réduit à néant si nous ne pouvions pas nous entendre avec la France au sujet d’un règlement pacifique et durable avec la Turquie. Une manifestation d’impuissance de la part do la Grandé-Bretagne et de la France ne peut pas conduire à un règlement de ce genre. Nous avons les moyens de défendre nos intérêts essentiels, nous devons montrer que nous les possédons et que, en dernier ressort, nous pouvons les mettre en oeuvre, autrement Il n’y aurait pas de limite à l’étendue des mauvais traité ments qui seraient infligés a ces grands alliés victorieux qui, il y a si peu de temps, ont abattu l’empire ottoman. Si nous nous montrions impuissants ou incapables de nous défendre, il nous serait impossible d’aboutir à une solution pacifique».

Pour une paix durable en Turquie

«La politique que nous devons poursuivra et que nous poursuivons depuis de nombreux mois, c’est d’obtenir une paix durable et véritable avec la Turquie, et c’est grâce à une paix de ce genre que l’Angleterre et la France pourront voir se réduire d’une façon sensible les fardeaux qui leur incombent dans le Proche-Orient.

L’avenir seul peut nous dire si cette politique sera couronnée de succès, mais en tout cas les mesures annoncées sont de nature à atteindre le but. La Chambre doit les approuver et soutenir le gouvernement actuel dans l’oeuvre de réduction des dépenses et de conciliation qu’il a déjà commencé à accomplir résolument».

Divers autres orateurs prennent part au débat et critiquent le gouvernement. Ils demandent, les uns l’évacuation de la Mésopotamie, les autres l’accroissement des effectifs britanniques en Mésopotamie, et le débat est ajourné au moment où l’un des orateurs est en train de réclamer une réduction de 5 millions des crédits demandés par M. Winston Churchill, proposition qui, si elle était votée, équivaudrait a un vote de blâme pour le gouvernement.

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(Segue)

luglio 10, 2010

La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta dalla “Jüdische Rundschau”: c) Cronache dell’anno 1921.

Sinottica di «Geopolitica»
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della «Questione sionista»
 
È accessibile in rete una raccolta della “Jüdische Rundschau”, organo della Federazione sionista tedesca, che si affianca ad altre organizzazioni similari presenti in altri paesi. Seguiremo i criteri già stabiliti per altre periodici d’epoca, nell’ordine delle fonti documentarie da noi attinte: “Oriente Moderno”, che resterà il nostro modello base, integrato con “Le Peuple juif” ed ora anche “Jüdische Rundschau”. Altre fonti seguirano. Cercheremo di uniformare il tutto secondo criteri comuni. Per le fonti in lingua straniera accanto al testo originale in pdf opteremo di volta in volta o per una traduzione fedele in lingua italiana oppure in un riassunto critico ed interretativo privilegiando i temi che interessano la nostra ricerca racchiusa nel titolo: La questione sionista e il Vicino Oriente. L’occupazione sionista della Palestina si produce nel contesto europeo del cololianismo ed in particolare delle vicende della prima Guerra Mondiale che offrirà al sionismo – termine che teniamo qui ben distinto da “ebraismo” – la grande occasione per la realizzazione di un disegno politico maturato ed elaborato nella seconda metà del XIX secolo. Per distinguere i momenti ideologici e dottrinali dalla realtà effettuali seguiremo la lunga avventura storica del sionismo fin dai primi insediamenti ebraici in Palestina caratterizzati dal disegno sionista. Non attribuiamo nessuna importanza alle patenti socialiste che caratterizzano i primi insediamenti. Terremo separata l’ideologia dalla concretezza dell’occupazione coloniale e dai germi di razzismo e pulizia etnica che sono già presenti ai primordi di una vicenda che ai nostri giorni rivela pienamente la sua natura, malgrado l’intenso sforzo propagandistico che tenta di oscurare la Verità, al cui servizio noi qui ci poniamo.


LA QUESTIONE SIONISTA
E IL VICINO ORIENTE
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Notizie e documentazione
tratta
dal periodico in lingua tedesca “Jüdische Rundschau”,
organo della Federazione sionista di Germania

 1921
1920 ↔ 1922

Jüdische Rundschau: 1902 - 1903 - 1904 - 1905 - 1906 - 1907 - 1908 - 1909 - 1910 - 1911 - 1912 - 1913 - 1914 - 1915 - 1916 - 1917 - 1918 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922 - 1923 - 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938.


Inizio spoglio: 1921
Sommario: Anno 1921: 1. Partiti laburisti inglesi a favore del sionismo in un congresso del 26 dicembre 1920. – 2. Un telegramma di Herbert Samuel. – 3. – Weizmann e Mond partono insieme per la Palestina. – 4. Le spese inglesi per la Palestina. Dibattito alla Camera dei Comuni. – 5. Riunione in Amsterdam. –

Serie Periodici 1921 = a: Oriente Moderno; b: Le peuple juif; c: Jüdische Rundschau; d: Le Temps; e: L’Osservatore Romano; f: La Documentation Catholique; g: La Rassegna Italiana; h: La Correspondance d’Orient; i: Le Figaro; j: Journal des débats; k: Journal de Genève; l: Gazette de Lausanne; m: La Vita Italiana; n: La Stampa; o: El Sol; p: El Siglo futuro; q: Alrededor del Mundo; r: New York Tribune; s: Evening Public Ledger; t: The Sidney Morning Herald; u: Luxemburger Wort; v: Escher Tageblatt; w: The Evening Post; x: The Ashburton Guardian; y: La Civiltà Cattolica; z: Miscellanea.


Topcap. 1b. ↓ 2b§ 1b


Partiti laburisti inglesi a favore del sionismo in un congresso del 26 dicembre 1920

da: Jüdische Rundschau,
a. XXVI, n. 1/2,
5 gennaio 1921, p. 1

Die englische Arbeiterparteien für den Zionismus
Tagung der englischen Poale-Zion

Am 26. Dezember 1920 fand in Manchester die 15. Jubiläumskonferenz der englischen Poale-Zion statt, die aus allen Teilen des Landes stark besucht war, auch von den jüdischen Gewerkschaften. Den Vorsitz führte L. Locker. Ansprachen hielten Kaplanski, Ben-Gurion u.a. Kaplansky betonte die Notwendigkeit der Nationalisierung des Bodens und des sozialistischen Aufbaus Palästinas. Am Abend fand eine öffentliche Versammlung statt, bei wencher mehrere poale-zionistische Redner sprachen. Große Ovationen wurden den Vorsitzenden der Exekutive der englischen Labour-Party, Alexander Cameron, bereitet, welcher eine herzliche Ansprache hielt, in der er die jüdische-nationalen Bestrebungen und die poale-zionistische Politik der vollen Unterstutzung der Labour-Party versicherte. Er verglich die Lage der Juden mit der Lage der Iren und sprach die Ueberzeugung aus, daß beide unterdrückten Nationen ihre Freiheit schließlich bekommen müssen.

In der Montagssitzung ergriff das Wort der Delegierte des Rates der Independant Labour-Party, Mr. James Hudson, welcher seine Uebereinstimmung mit den Zielen der Poale-Zion aussprach. Als Delegierter des bevorstehenden internationalen Kongresses in Wien, habe er den Auftrag zu erklären, daß die Independant Labour Party ihre volle Unterstützung den jüdischen Forderungen gewähren werde. Die Juden können ihren Anteil zur internationalen freiheit und Brüderlichkeit nicht beitragen, solange sie nicht einen eigenen Staat besitzen, welcher zweifellos auf sozialistischen Prinzipien aufgebaut sein muß.

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Top1b Cap. 2b3b§ 2b


Un telegramma di Herbert Samuel

da: Jüdische Rundschau,
a. XXVI, n. 1/2,
5 gennaio 1921, p. 1

Herbert Samuel fordert jüdische Immigranten

Sir Herbert Samuel hat ein Telegramm nach London gesandt, worin er fordert, daß sofort Maßnahmen getroffen werden für die Einwarung von tausend Immigranten, die sofort zum Zwecke der Durchführung der öfentlichen Arbeiten nach Palästina abgesandt werden sollen.


Top2b Cap. 3b4b → § 3b

Weizmann e Mond partono insieme per la Palestina

da: Jüdische Rundschau,
a. XXVI, n. 1/2,
5 gennaio 1921, p. 1

Weizmann und Sir Alfred Mond fahren
nach Palästina

Wie wir einer Meldung des “Jewish Chronicle” entnemehmen, hat Weizmann am Dienstag London verlassen, um auf dem Kontinent mehrere Zusagen zu erfüllen, bevor er sich auf seine Reise nach Palästina begibt. Auf der Reise nach Palästina ist er begkeitet von Sir Alfred Mond, und der wichtigste Zweck ihrer Reise ist, Verhandlungen mit der Oberkommissar Sir Herbert Samuel zu pflegen betreffs verschiedener Fragen, die mit der Auflegung der öffentlichen Anleihe für Palästina im Zusammenhang stehen. Die von einigen Blättern gebrachte Nachricht, daß auch Albert J. Belisha Weizmann begleitet wird, wird vom “Jewish Crronicle” dementiert.

Aus dieser Meldung geht vor, daß Weizmann seine Absicht nach Amerika zu reisen, aufgegeben hat. Offiziel wurde darüber nichts verlautbar.

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Top3b Cap. 45b → § 4b

Le spese inglesi per la Palestina
Dibattito alla Camera dei Comuni

da: Jüdische Rundschau,
a. XXVI, n. 1/2,
5 gennaio 1921, p. 1

Die englische Ausgabe für Palästina
Debatte im Unterhaus

London, 26. Dezember. (Jüd. Korr.-Bur.) Im englischen Unterhaus richtete Leut. Colonel Croft eine Anfrage an Premierminister, ob er versichern könnte, daß die Errichtung einer jüdischen nationalen Hiemstätte in Heiligen Lande keine permanenten Lasten den britischen Steurzahlern aufbürden werde: ferner, ob die Ausgaben für die britische Armee in Palästina jetz von der jüdischen Bevölkerung in diesem Land getragen werden, und wenn nicht, ob die Kosten in der kommenden Finanzperiode gedeckt sein werden.

Mr. Bonar Law antwortete: Die Annahme des Mandats über Palästina bezweckt nicht die Auferlegung irgendwelcher permanenten Ausgaben für die britischen Steuerzahler. Die Antwort auf den zweiten und dritten Teil der Anfrage ist negativ.

Colonel Croft: Wann werden die Ausgaben in der Form von Schenkungen aufhören?

Bonar Law: Mit der Annahme des Mandats übernehmen wir eine gewisse Vertantwortung. Die Regierung hat sicht nicht die Absicht, jemanden von diesem Lande in schwere Ausgaben zu verwickeln.

Mr. P. Pilling: Würde der sehr geehrte Gentleman an die jüdische Bevölkerung dieses Landes den Appel richten, einen Fonds für diese Zwecke in Palästina aufzubringen, um die britischen Steuerzahler von schreren zu entlasten?

Leut. Commander Kennworthy: Ist es nicht Tatsache, daß die Juden der ganzen Welt ungeheure Summen für die Entwicklung Palästinas aufbringen, und haben wir keine Verpflichtung dem jüdischen Volke gegenüber dafür, daß es für uns kämpfte?

Mr. Ormsby Gore: Hat nicht die jüdische Bevölkerung der ganzen Welt seit der Besetzung Palästinas viele Tausende jährlich für das Erziehungswesen und allerhand arbeiten, wie öffentliche Gesundheit in Palästina, verausgabt, was sonst diesem Lande zur Last gefallen wäre?

Bonar Law: Es ist zweifellos eine Tatsache, daß sehr große Summen von den Juden der ganzen Welt aufgebracht wurden. Dies hat gewiß zur Belastung dieses Landes nicht beigetragen, und ich denke, daß das geehrte Mitglied recht hat, wenn es behaptet, daß dies Ausgaben espart hat.

Leut. Commander Kennworthy: Ist es nicht der Fall, daß viele Juden an unserer Seite kämpften und getötet wurden, weil sie die ausdrückliche Bürgschaft hatten, daß wir ihnen zur Wiedererlangung ihrer nationalen Heimstädte verhelfen werden?

Bonar Law: Ich habe es nie erfahren, daß es irgendeine Andeutung gäbe, sie hätten bloß aus diesem Grunde gekämpft. Was die Frage Colonel Crofts betrifft, so sind bisher die britische Kräfte in Palästina vermindert worden. Ein Teil muß jedoch dort bleiben, bis die Zivilregierung in die Lage kommt, die innere Ordnung aufrechtzuerhalten und eventuellen Angriffen von draußen widerstehen zu können. Es ist unmöglich, schon heute zu sagen, wann dies der Fall sein wird. Der einzige Weg wäre, einen Termin zi bestimmen, indem wir erklären, daß wir nach sechs Monaten keinen Penny für Palästina hergeben werden. Ich glaube aber nicht, daß dies richtig wäre.

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Top4b Cap. 5 ↓ 6b → § 5b

Riunione in Amsterdam

da: Jüdische Rundschau,
a. XXVI, n. 1/2,
5 gennaio 1921, p. 2

Versammlung in Amsterdam

Amsterdam, den 2 Januar. (Telegramm der “Judischen Rundschau”) Unter ungeheurer Beteiligung der gesamte jüdischen Bevölkerung fand hier ein Massenmeeting über Keren hajessod statt. Weizmann und Jabotinsky hielten Amsprachen. Weizmann machte die Mitteilung, daß er sich mit Alfred Mond nach Palästina begibt, und daß das Economic Council nunmehr konstituiert wurde. Auch der englische Gedandte, Sir Graham, wohnte der Versammlung bei.

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(segue)

La questione sionista ed il Vicino Oriente – Cronache dell’anno 1921. § 3a: Il matrimonio d’Edwin Samuel in Gerusalemme.

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Cap. 3 di «Le peuple juif» a. XV
Dizionario critico del sionismo
Sommario. - Lettura in modalità verticale (↑↓), a papiro, in un singolo post, di tutto e del solo testo originale di “Le peuple juif”, diviso per capitoli (cap., c.) e annate con qualche illustrazione grafica oppure in modalità orizzontale (), a libro, di ogni singolo paragrafo (§) delle «Cronache» assemblate per anno e rinumerate cronologicamente, dove è pure sviluppato un nostro commento critico con webgrafia, note e ogni utile ed interessante integrazione.

§ 3a.

Le mariage d’Edwin Samuel


da: Le peuple juif,
Anno XV, Nr. 1,
7 gennaio 1921, p. 11.

Gli abitanti di Gerusalemme hanno celebrato in un modo indimenticabile il matrimonio del figlio primogenito dell’Alto Commissario con la signorina Hadassah Grasovsky, figlia dello scrittore palestinese Yéhuda Grasovsky. On y voyait le symbole de l’union entre l’aristocratie juive d’Angleterre et la population palestinienne. Le journaux palestiniens sont pleins de descriptions charmantes du cérémonial observé: decorations juives du salon, observances de traditions juives, élévation du jeune époux à la dignité de cheikh de la region de Bir Cheva, etc.

WEBGRAFIA. – A questo sito si ricavano alcune notizie interessanto oltre che su Samul Herbert anche su suo figlio Edwin, che aveva fatto parte durante la prima guerra mondiale della Legione ebraica. La Palestina era senza ombra di dubbio destinata ad essere regalata al sionismo in virtù dei debiti contratti a spese di terzi. Il senso di giustizia inglese, nato sul mare ed amministrato dai pirati, è ben noto e nessuno oggi rimpiange la fine dell’Impero britannico.


COMMENTO E NOTE

In effetti, non si può dimenticare questo indimenticabile matrimonio in Gerusalemme che ben testimonia di quale potesse essere l’equanimità e la terzietà dell’Alto Commissario Herbert Samulel, il cui figlio leggiamo che aveva militato anche nella Legione ebraica.


luglio 09, 2010

La questione sionista ed il Vicino Oriente – Cronache dell’anno 1921. § 2a: L’immigrazione ebraica prima e dopo la Grande Guerra.

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Cap. 2 di «Le peuple juif» a. XV
Dizionario critico del sionismo
Sommario. - Lettura in modalità verticale (↑↓), a papiro, in un singolo post, di tutto e del solo testo originale di “Le peuple juif”, diviso per capitoli (cap., c.) e annate con qualche illustrazione grafica oppure in modalità orizzontale (), a libro, di ogni singolo paragrafo (§) delle «Cronache» assemblate per anno e rinumerate cronologicamente, dove è pure sviluppato un nostro commento critico con webgrafia, note e ogni utile ed interessante integrazione.

§ 2a.

L’immigrazione ebraica prima e dopo la Grande Guerra


da: Le peuple juif,
Anno XV, Nr. 1,
7 gennaio 1921, p. 5.

All’inizio del 1921 l’Organizzazione sionista incita alla «ricostruzione della patria ebraica». Sempre le “peuple juif” ci fa sapere come nel 1914 gli ebrei che entravano nella Palestina ancora ottomana ricevevano un “biglietto rosso” che non consentiva un soggiorno superiore ai tre mesi. La situazione risulta radicamente cambiata nel 1920, sotto la dominazione inglese. L’immigrazione diventa ora illimitata e massiccia con lo scopo di trasformare l’infima minoranza ebraica, precedente l’avventura sionista, in una schiacciante maggioranza, che nel 1948 – al termine della seconda guerra mondiale – vedrà l’espulsione del 50 % della popolazione palestinese originaria. L’ebreo israeliano Ilan Pappe ha parlato fondatamente di “pulizia etnica”, le cui origini però si trovano già nella concezione stessa del sionismo.

«Un alto commissario ebreo governa il paese e comunica con l’Organizzazione sionista per l’invio dei lavoratori ebrei». Il regime di impegno per l’organizzazione sionista è nel 1821 “infinitamente più grande” che nel 1914. Si può ben dire che il disegno sionista acquista concretezza e realizzabilità solo come conseguenza della prima guerra mondiale e della vittoria delle potenze alleate sugli Imperi centrali. È interessante notare in questo articolo l’uso dell’espressione “le feu sacré de notre race”, cioè l’autodefinizione dell’ebraismo sionista in termini chiaramente razziali, per non dire razzisti.

Riguardo l’Appello del Fondo la redazione della rivista richiama espressamente l’importanza dei nomi dei firmatari: Weizmann, Sokolow, Chairman, presidenti dell’Organizzazione, cui si aggiungono i nomi di sionisti ben noti: Jabotinsky, Naïditch, Zlatopolsky, Joseph Cowenm Feiwel, uniti ai nomi di “ebrei eminenti” di recente approdati al movimento e dei quali le competenze finanziarie ed economiche sono indiscutibili. Tra questi Alfred Mond, membro del governo britannico. Quest’ultimo in procinto di un viaggio in Palestina insieme con Weiman così definisce lo scopo del viaggio: «In quanto presidente del nuovo Consiglio economico, che conta fra i suoi membri gli ebrei più ricchi d’Inghilterra voglio vedere il paese dal punto di vista degli affari: Devono essere fatti certi lavori. Le comunicazioni, i porti, l’irrigazione, lo sviluppo dell’energia elettrica sono di un interesse vitale per la Palestina. La penuria di alloggi è pure assai grande. Ma prima di mettere a punto un piano razionale di immigrazione, dobbiamo avere molti fondi ed è a questo scopo che noi abbiamo l’appello degli ultimi giorni. Ho bisogno di una disponibilità di 5.000.000 L. Penso che il paese può contenere da 3 a 4 milioni di abitanti in luogo degli attuali 600.000. Vado lì per farmi un’opinione personale. Amerei veder una fine alle storie d’ostilità giudeo-araba. I due popoli non sono nemici, nessuno più degli arabi trarranno vantaggio più degli arabi stessi dal ripopolamento della Palestina. Ciò che prevedo di più è il grande valore che la Palestina futura avrà per l’Inghilterra».

Nella stessa pagina di “Le peuple juif” si dà notizia di un attivismo organizzativo in Belgio, dove si trova Weizmann, nella stessa Francia, con delegati giunti dalla Polonia, dalla Romania, dall’Inghilterra e da altri paesi. Jabotinsky parla in Berlino a favore del Keren Hayessod. Temkine parte il 10 gennaio per la Bessarabia, mentre Eder punta sulla Russia dei Soviet. La cronaca del tempo segnala qualche tragico infortunio nell’impresa sionista: «Le banquier Samuel Barbasch, sioniste bien connu d’Odessa, ancien directeur du Jewish Colonial Trust, a été fusillé par le bolschevistes pour avoir dissimulé un stock de vin palestinien». Ma la notizia più succulenta è la seguente: «Sir Herbert Samuel a câble de Palestina à L’Organisation sionsite en lui demandant l’envoi immédiat d’un millier de travailleurs que necessitent les travaux publics en cours».

WEBGRAFIA. – Considerazioni storico-critiche sulla prima immigrazione ebraica, antecedente la prima guerra mondiale, si trovano in questo articolo di Bellucci.

La questione sionista ed il Vicino Oriente – Cronache dell’anno 1921. §§: Sommario.

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Avvertenza

Al fine di rispettare la successione cronologica della documentazione progressivamente acquisita viene ogni volta rinumerata la successione dei paragrafi (§§), mentre resta fissa la url originaria del post dove è stata inizialmente inserita la documentazione o il testo. Questo Sommario delle Cronache è inevitabilmente soggetto a rinumerazione, ma restano invece stabili – salvo imprevisti e rare eccezioni – i sommari delle singole fonti documentarie, di volta in volta specificate e fornite di una loro autonomia grafica e redazionale.

I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.

La questione sionista ed il Vicino Oriente – Cronache dell’anno 1921. § 1a: Manifesto e appello del “Keren Hayessod” agli ebrei di tutti i paesi.

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Cap. 1 di «Le peuple juif» a. XV
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§ 1a.

Manifesto e appello del “Keren Hayessod” agli ebrei di tutti i paesi

da: Le peuple juif,
Anno XV, Nr. 1,
7 gennaio 1921, p. 3-4

Viene salutata come una grande opportunità per «il popolo ebreo» il mandato inglese sulla Palestina. Ciò comporta un dispiegamento di mezzi enormi ed è perciò lanciato un appello-manifesto del “Keren Hayessod”, l’organizzazione ebraico sionista che si farà carico non solo della espropriazione delle terre degli indigeni palestinesi, mediante acquisto privatistico di terre, ma avrà finalità eminenti di carattere pubblico cancellando ogni presenza palestinese o araba dalle terre che hanno abitato ininterrottamente per l’arco di millenni. A fronte di mezzi assai cospicui di cui il sionismo dispone fin dagli inizi della colonizzazione, che altrimenti non avrebbe neppure potuto essere intrapresa, stride il contrasto nello stesso anno 1921 con la mancanza di fondi che i palestinesi neppure trovavano per mandare a Londra ed in Europa una delegazione di protesta sui contenuti del mandato inglese sulla Palestina, la cui ideazione ed organizzazione è concepita in stretta intesa fra il governo inglese e le organizzazioni sioniste, che nella prima guerra mondiale ebbero un ruolo non adeguatamente noto al grande pubblico.

Un “Manifesto” è un testo propagandistico più di ogni altro, ma nondimeno possono trarsi da esso informazioni che i loro estensori certamente non intendevano dare o rivelare. A distanza di 90 anni come commentare questa autentica e consapevole beffa del popolo palestinese che già allora era cinicamente immolato sull’altare della politica di potenza:
«…pour le salut des Juis e pour le bien-être de la population non-juif de l’enseble du pays».
Si noti bene la finezza: la stragrande maggioranza del paese che si andava a colonizzare e ad espropriare non merita altra menzione identificativa che in quanto “non-juif”. Sarà molto più tardi che Edward Said rilevera l’attegiamento di mera ed assoluta “negazione” di ogni elemento “non-ebraico” della Palestina. Se questo non è razzismo pre-fascista e pre-nazista, occorre rinunciare ad una seria considerazione del significato oggettivo del termine “razzismo”, ordinariamente utilizzato nei diversi contenti per fini meramente propagandistici e strumentali. Il razzismo, cioè, è sempre quello degli altri verso di noi e mai il nostro verso di loro. In effetti, la scienza e la filosofia molto avrebbero da guadagnare ignorando una terminologia cara ai media di oggi e di ieri.

Si può facilmente venire accusati di “complottismo” per il semplice fatto di rilevare un apparato organizzativo che è dichiarato dagli stessi estensori del Manifesto:
«Il a èté élu un Comité Directeur qui a pour mission, en collaboration avec des technicien, un plan systematique d’action constructive et d’en assurer ensuite la réalisation. A côté du Comité directeur, il a été constitué un Conseil Economique composé d’hommes d’affaires et de financiers éminents. Le Conseil Economique s’est chargé d’examiner toutes les entreprises qui seront envisagées, – dans la mesure, ou elles pourront être considerées comme des entreprises productive à proprement parler, – d’en assurer la réalisation lorqu’elles auront été approuvées par lui et afin d’assister de ses conseils le Comité Directeur dans l’administration générale du Fonds».
Non è questo un brano tratto dai famigerati, falsi e non autentici, “Protocolli dei Savi di Sion”, ma è parte di un Manifesto che appare su una rivista ufficiale del sionismo ed è firmato da nomi assai noti, rimasti nella storia del sionismo ed oggi nel firmamento degli eroi e dei padri della patria israeliani. Li elenchiamo perché ad ognuno di essa dovrà essere dedicata almeno un lemma del nostro Dizionario del sionismo: Berthold Feiwel, Vladimir Jabotinsky, Isaac Naiditch, Hillel Zlatopolsky, Chaim Weizmann, Nahum Sokolow, Rotschild, Alfred Mond, Joseph Cowen, Redoliffe N. Salaman.

Il piano di colonizzazione è chiaramente definito e dichiarato: «Qui dit immigration et colonisation, dit acquisition et préparation du sol, construction de routes, de voies ferrées, de ports et de ponts, plantations d’arbres sur les collines, assèchement des marais, irrigation des champs et utilisation des chutes d’eau, construction de villes, développement de l’industrie, des métiers et du commerce, et en mème temps que tout ce travail énorme, toutes mesures utiles en vue du bien-être social, de la santé pubblique et surtout de l’enseignement et du progrés cultural». Un vero e proprio piano di colonizzazione che presuppone la “pulizia etnica” di ogni elemento indigeno o nella migliore delle ipotesi una sua riduzione in schiavitù per il tempo strettamente necessario al compimento del piano di colonizzazione.

A proposito di “tecnici” e di “lavoro tecnico” la mente mi riporta alcune pagine di Ilan Pappe, dove si attribuisce, già sotto il Mandato, proprio al Fondo quell’attività di rilevazione topografica che poi sarà utilizzata nel 1948 nel piano Dalet per la pulizia etnica della Palestina, a migliore precisazione di sarebbe stato il “bien-être” della popolazione “non-juif”, già programmato il 7 gennaio del 1921. Se come pretende un recente propagandista italiano, si dovesse per davvero poter parlare di un “debito morale dell’Europa”, chiaramente a spese di terzi, deve qui rilevarsi che la pretesa dei creditori precede tanto l’avvento del fascismo quanto quello del nazismo. Ma la cronologia è nella propaganda un dettaglio del tutto trascurabile. Tuttavia, essendo necessario il vittimismo per la buona riuscita dell’operazione, in attesa del fascimo e del nazismo, ne farà le veci lo zarismo, la cui storia in rapporto agli ebrei ed al “mito” dell’antisemitismo è bene percorrere partendo dai due volumi di Solgenitsin sulla storia della Russia prima e dopo del 1917. Uno studio a parte, che non rientra in questa ricerca sulla “questione sionista e il Vicino Oriente”, merita la condizione giuridica degli ebrei successiva all’abolizione di ogni discriminazione dei cittadini in base al principio del “diritto eguale” sorto dalla rivoluzione francese in opposizione al “privilegio” di ordine o di casta che era proprio dell’ancien regime. Per gli ebrei si poneva durante tutto il XIX secolo la loro pretesa di essere “altro” anche in “opposizione” a tutti i restanti i cittadini che avevo non solo il diritto ma anche l’obbligo al “diritto eguale”, dando così vita ad una nuova identità ed unità politica. Prima di parlare di “antisemitismo” sarebbe opportuno studiare meglio il contesto, tutto ottocentesco, il cui il fenomeno si andava delineando.

Egualmente rovesciata è la rappresentazione morale di ciò che già accadeva nell’anno 1921. Una massiccia e crescente immigrazione ebraica ha lo scopo manifesto e dichiarato di estromettere gli abitanti indigeni della Palestina, ma i coloni si dichiarano vittime perseguitati a causa delle comprensibili reazioni degli espropriati e dei genocidati. Già allora una esigua minoranza disponeva del controllo pressoché totale dei media ed era già allora scontato che una menzogna fortemente sostenuta dalla stampa e propagandata con tutti i mezzi disponibili poteva soppiantare la Verità e perfino produrre autopersuasione, almeno presso i beneficiari degli espropri e della colonizzazione. Altra tecnica già allora collaudata era quella di amplificare all’infinito ogni minimo atto di violenza subito e di negare, travisare, ridurre, minimizzare i ben più grandi atti di violenza commessi a danno di terzi innocenti. Ma di questa tecnica ci aveva già avvertito Gesù Cristo nella sua parabola della pagliuzza e della trave. Dopo duemila anni l’ipocrisia non è gran che cambiata, anche se si avvale di nuovi mezzi tecnici.

Naturalmente possiamo qui rinviare all’opera divulgativa di Shlomo Sand sulla mera invenzione del “popolo ebraico”, che noi qui utilizzando fonti e documentazione coeva collocheremo nel contesto nazionalistico e colonialistico della seconda metà del XIX secolo. Offrite gratis una casa, una terra, un’occupazione e vantaggi di ogni genere a spese di terzi e troverete facilmente anche un “popolo etrusco” disposto ad ogni avventura e ad ogni efferatezza:
«…La Palestine peut contenir deux millions d’habitant. Des milliers et des milliers de gens attendent devant ses portes. Donnez-nous les moyens de leur garantir un travail productif et ils se déverseront dans le pays».
Probabilmente, questa non è un caso inedito nella lunghissima storia dell’umanità e delle guerre che l’hanno travagliata, ma oggi abbiamo una maggiore possibilità di documentare questa perversa natura dell’uomo e di poterci guardare meglio allo specchio.

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La questione sionista ed il Vicino Oriente. – Documentazione tratta da “Le peuple juive”: b) Cronache dell’anno 1921.

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La Biblioteca Gallica contiene in forma digitalizzata una collezione lacunosa della rivista “Le peuple juif”, dagli anni 1916 al 1922. Attingendo a questa documentazione noi qui andiamo integrando l’opera di informazione scientifica e critica che «Oriente Moderno» iniziava nel giugno del 1921. Noi andremo risalendo indietro negli anni ed affiancheremo in forma sincronica la documentazione presentata dalla rivista italiana per l’anno 1921 e ed in forma diacronica per tutti gli anni a seguire o a precedere, fino a risalire alle origini della questione sionista nella sua stretta connessione con l’opera di consapevole conquista coloniale e di un conflitto che dopo oltre un secolo rivela a pieno la sua assoluta inconciliabilità. Non faremo salti cronologici ed ogni anno sarà seguito e preceduto da quello immediatamente precedente o quello immediatamente successivo. Le fonti documentarie saranno tutte quelle che riusciremo a trovare. Confidiamo nella collaborazione di Lettori interessati al progetto culturale qui proposto. Si accorgeranno facilmente che indagando il passato si riesce a comprendere meglio il presente e che spesso testi antichi spiegano assai meglio fatti dei giorni nostri, dove l’interesse propagandistico riesce spesso con successo ad occultare la verità. Ai prevedibili denigratori diciamo loro che nostro unico interesse è la verità, chiaramente non disgiunta dal nostro senso di giustizia e di umanità.



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1920 ↔ 1922

Le peuple juif: 1916 - 1917 - 1919 - 1920 - 1921 - 1922


Anno di inizio spoglio: 1921
Sommario: Anno 1921: 1. Manifesto e appello del “Keren Hayessod” agli ebrei di tutti i paesi. – 2. L’immigrazione ebraica prima e dopo la Grande Guerra. – 3. Il matrimonio d’Edwin Samuel in Gerusalemme. –

Serie Periodici 1921 = a: Oriente Moderno; b: Le peuple juif; c: Jüdische Rundschau; d: Le Temps; e: L’Osservatore Romano; f: La Documentation Catholique; g: La Rassegna Italiana; h: La Correspondance d’Orient; i: Le Figaro; j: Journal des débats; k: Journal de Genève; l: Gazette de Lausanne; m: La Vita Italiana; n: La Stampa; o: El Sol; p: El Siglo futuro; q: Alrededor del Mundo; r: New York Tribune; s: Evening Public Ledger; t: The Sidney Morning Herald; u: Luxemburger Wort; v: Escher Tageblatt; w: The Evening Post; x: The Ashburton Guardian; y: La Civiltà Cattolica; z: Miscellanea.

Top cap 1.2 → § 1a

Manifesto e appello del “Keren Hayessod” agli ebrei di tutti i paesi

da: Le peuple juif,
Anno XV, Nr. 1,
7 gennaio 1921, p. 3-4

MANIFESTE DU “KEREN HAYESSOD”
AUX JUIFS DE TOUS LES PAYS!

Le mandat pour la Palestine qui vient d’être proclamé comme un élément du droit des peuples, représente pour le peuple juif non seulement un gage solennel, mais encore une mission lourde de responsabilité et d’obligations.

Le moment est venu où les forces créatrices du peuple juif – du peuple tout entier, sans distinction de classes et d’opinions – doivent s’unir en vue de la réalisation du problème qui lui a été confié à la face du monde, en vue de l’édification du foyer national juif.

Cette oeuvre réclame des moyens énormes.

C’est pour les trouver qu’a été créé et organisé le Keren Hayessod, le Fonds pour la création de la Palestine.

Il a été élu un Comité Directeur qui a pour mission d’établir, en collaboration avec des technicien, un plan systématique d’action constructive et d’en assurer ensuite la réalisation.

A côté du Comité directeur, il a été constitué un Conseil Economique composé d’hommes d’affaires et de financiers éminents. Le Conseil Economique s’est chargé d’examiner toutes les entreprises qui seront envisagées, – dnas la mesure, où elles pourront être considérées comme des entreprises productives à proprement parler, – d’en assurer la réalisation lorqu’elles auront été approuvées par lui et afin d’assister de ses conseils le Comité Directeur dans l’administration génerale du Fonds.

(segue)

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Top 1 Cap. 2.3 → § 2a

L’immigrazione ebraica prima e dopo la Grande Guerra

da: Le peuple juif,
Anno XV, Nr. 1,
7 gennaio 1921, p. 5.

All’inizio del 1921 l’Organizzazione sionista incita alla «ricostruzione della patria ebraica». Sempre le “peuple juif” ci fa sapere come nel 1914 gli ebrei che entravano nella Palestina ancora ottomana ricevevano un “biglietto rosso” che non consentiva un soggiorno superiore ai tre mesi. La situazione risulta radicamente cambiata nel 1920, sotto la dominazione inglese. L’immigrazione diventa ora illimitata e massiccia con lo scopo di trasformare l’infima minoranza ebraica, precedente l’avventura sionista, in una schiacciante maggioranza, che nel 1948 – al termine della seconda guerra mondiale – vedrà l’espulsione del 50 % della popolazione palestinese originaria. L’ebreo israeliano Ilan Pappe ha parlato fondatamente di “pulizia etnica”, le cui origini però si trovano già nella concezione stessa del sionismo.

«Un alto commissario ebreo governa il paese e comunica con l’Organizzazione sionista per l’invio dei lavoratori ebrei». Il regime di impegno per l’organizzazione sionista è nel 1821 “infinitamente più grande” che nel 1914. Si può ben dire che il disegno sionista acquista concretezza e realizzabilità solo come conseguenza della prima guerra mondiale e della vittoria delle potenze alleate sugli Imperi centrali. È interessante notare in questo articolo l’uso dell’espressione “le feu sacré de notre race”, cioè l’autodefinizione dell’ebraismo sionista in termini chiaramente razziali, per non dire razzisti.

Riguardo l’Appello del Fondo la redazione della rivista richiama espressamente l’importanza dei nomi dei firmatari: Weizmann, Sokolow, Chairman, presidenti dell’Organizzazione, cui si aggiungono i nomi di sionisti ben noti: Jabotinsky, Naïditch, Zlatopolsky, Joseph Cowenm Feiwel, uniti ai nomi di “ebrei eminenti” di recente approdati al movimento e dei quali le competenze finanziarie ed economiche sono indiscutibili. Tra questi Alfred Mond, membro del governo britannico. Quest’ultimo in procinto di un viaggio in Palestina insieme con Weiman così definisce lo scopo del viaggio: «In quanto presidente del nuovo Consiglio economico, che conta fra i suoi membri gli ebrei più ricchi d’Inghilterra voglio vedere il paese dal punto di vista degli affari: Devono essere fatti certi lavori. Le comunicazioni, i porti, l’irrigazione, lo sviluppo dell’energia elettrica sono di un interesse vitale per la Palestina. La penuria di alloggi è pure assai grande. Ma prima di mettere a punto un piano razionale di immigrazione, dobbiamo avere molti fondi ed è a questo scopo che noi abbiamo l’appello degli ultimi giorni. Ho bisogno di una disponibilità di 5.000.000 L. Penso che il paese può contenere da 3 a 4 milioni di abitanti in luogo degli attuali 600.000. Vado lì per farmi un’opinione personale. Amerei veder una fine alle storie d’ostilità giudeo-araba. I due popoli non sono nemici, nessuno più degli arabi trarranno vantaggio più degli arabi stessi dal ripopolamento della Palestina. Ciò che prevedo di più è il grande valore che la Palestina futura avrà per l’Inghilterra».

Nella stessa pagina di “Le peuple juif” si dà notizia di un attivismo organizzativo in Belgio, dove si trova Weizmann, nella stessa Francia, con delegati giunti dalla Polonia, dalla Romania, dall’Inghilterra e da altri paesi. Jabotinsky parla in Berlino a favore del Keren Hayessod. Temkine parte il 10 gennaio per la Bessarabia, mentre Eder punta sulla Russia dei Soviet. La cronaca del tempo segnala qualche tragico infortunio nell’impresa sionista: «Le banquier Samuel Barbasch, sioniste bien connu d’Odessa, ancien directeur du Jewish Colonial Trust, a été fusillé par le bolschevistes pour avoir dissimulé un stock de vin palestinien». Ma la notizia più succulenta è la seguente: «Sir Herbert Samuel a câble de Palestina à L’Organisation sionsite en lui demandant l’envoi immédiat d’un millier de travailleurs que necessitent les travaux publics en cours».

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Top 2 Cap. 3.4 → § 3a

Il matrimonio di Edwin Samuel in Gerusalemme

da: Le peuple juif,
Anno XV, Nr. 1,
7 gennaio 1921, p. 11.

Les habitants de Jérusalem ont célébré d’une façon inoubliable le mariage du fils ainé du Haut commissaire avec Mlle Hadassah Grasovsky, fille de l’écrivain palestinien Yéhuda Grasovsky. On y voyait le symbole de l’union entre l’aristocratie juive d’Angleterre et la population palestinienne. Le journaux palestiniens sont pleins de descriptions charmantes du cérémonial observé: decorations juives du salon, observances de traditions juives, élévation du jeune époux à la dignité de cheikh de la region de Bir Cheva, etc.